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AGGRAVATION1, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. xives. « accablement (moral) » (Raoul de Presles, Cité de Dieu, 14, chap. 2 [1531], Delb. ds Quem. t. 1 1959 : Et pour ce que nous savons que la nature et substance du corps n'est pas cause de son aggravation, mais en est cause sa corruption, pour celle cause ne voulons pas estre despoulliez du corps, mais nous voulons qu'il soit revestu de son immortalité), latinisme isolé dans cette trad.; 2. xves. (?) dr. canon « deuxième menace d'excommunication » (Preuv. sur le meurtre de D. Bourgogne, p. 258 ds La Curne t. 1 1875 : Par voye d'excommuniement, ou anathématisation, aggravation, réaggravation, interdit, etc.); peu us. en ce sens à partir du xixes. où il est supplanté par aggrave*; 3. a) 1835 dr. (Ac. : Aggravation [...]. Il ne s'emploie qu'en termes de Droit criminel et dans cette locution, Aggravation de peine, Augmentation de peine, ce qu'on ajoute à un châtiment pour le rendre plus rigoureux); b) 1838 méd. (Ac. Compl. 1842 Aggravation [...] Exaspération d'une maladie ou d'un symptôme de maladie). Empr. au b. lat. aggravatio (attesté au sens propre de « surcharge, poids » dep. Chiron, 230 ds TLL s.v., 1313, 61); cf. avec 1 texte d'Aug., Civ., 14, 3, ibid., 1313, 61 : et adgravamur ergo corruptibili corpore et ipsius adgravationis causam non naturam... corporis, sed ejus corruptionem scientes, nolumus corpore spoliari; 2 lat. médiév. aggravatio, relig. (Statuts synodaux de Nicolas, évêque d'Angers, ann. 1272, chap. 4 ds Du Cange s.v. aggravatio); 3, 4 d'apr. aggraver1*, étymol. 2 d et 2 a.