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ACHE1, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 2emoitié xies. judéo-fr. apie, prob. Apium graveolens L., bot. (Blondheim, Gloses fr. dans Comment. talmudiques de Raschi, John Hopkins Studies, XI, 1937, 100 : apie); xiies. ache « id. » (L. Delisle, Notes sur un ms. de Tours renfermant des gloses fr. du XIIes. ds Bibl. École des Chartes, V, 6esérie, p. 327 : apium : ache); 1268 « id. » (S. Omer ds Crapelet, Prov. et dict. pop. ds Gdf. Compl. : en février, fait bon ... prendre puison d'aigremore et d'ape). Du lat. apium (plur. apia) désignant un groupe de 6 plantes ombellifères, d'apr. André 1956, s.v., cf. Pline, Hist. nat. 19, 123 ds TLL s.v., 239, 62 : plura genera sunt ... apia. Id enim quod sponte in umidis nascitur, helioselinum vocatur ..., rursus in siccis hipposelinum ..., tertium est oreoselininum ... et sativi; attesté dep. Virgile, Églogues, 6, 68, ibid. 240, 22 (floribus atque apio crinis ornatus amaro) où il désigne l'apium graveolens L., var. sativum (d'apr. André, loc. cit.). Le fr. du nord ache et la plante qu'il désignait furent évincés par le céléri*, plante comestible, obtenue en culture par modification de l'ache et importée de Lombardie; ache conservé dans la lang. des botanistes, et sporadiquement comme nom d'une variété comestible cultivée dans les jardins; voir aussi api2.