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ABRUPTION, subst. fém.
Étymol. − 1. 1480 « faille, gouffre terrestre » (Baratre infernal, A. 297, Bibl. de Rouen, anc. fonds ds R. Hist. Litt. Fr., I, 181 : Faisant en son effort gronder abruptions, fentes et ouvertures par les dites montaignes.); 2. 1611 terme méd. « fracture » Cotgr. : Abruption d'os. An entire separation of some part of a bone from the rest, which thereby suffers a manifest want. Empr. au lat. abruptio (au sens de « rupture [d'un obj.]» dep. Cic., Div., 2, 84 ds TLL s.v., 143, 79) cf. avec 1 fin v-vies., Fulgence, De aet. mundi, 11, ibid., 143, 82 : terrenae abruptionis hiatum; pas d'emploi méd. relevé en lat. class. ni médiév. HIST. − L'emploi géogr. primitif de abruption, attesté pour la 1refois au xves. (cf. étymol.), paraît être rapidement tombé en désuétude. En effet aucun dict. du xvieau xxes. ne le mentionne : seuls Cotgr. 1611 (« An abruption; a breaking off, a bursting asunder ») et DG (cf. styl.) signalent un emploi gén. qui le rappelle vaguement. Abruption dans cet emploi géogr. est remplacé aux xixeet xxes. par un autre n. de la même fam. (cf. abrupt II, subst.). L'emploi méd. est attesté, sans var. sém., de 1611 à nos jours (avec une éclipse dans les dict. du xviiies. et une raréfaction notable dans les dict. du xxes., cf. styl.). Un 3eemploi (rhét.), mentionné dans les dict. à partir de Ac. Compl. 1842, semble n'avoir jamais eu d'autre existence que théorique et lexicogr. (cf. styl.).