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ABRI(-)FOU,(ABRI FOU, ABRI-FOU) subst. masc.
Étymol. − Av. 1617 « sorte de voile ou de drap qu'il était d'usage d'étendre au-dessus de la tête des nouveaux mariés au moment de la bénédiction nuptiale et dont les garçons et les demoiselles d'honneur tenaient les coins » (Mémoires de Villeroy, t. V, p. 95, ds Lacurne : [on dit en parlant de Mmede Beaufort qui vouloit épouser Henri IV] elle entama un propos de Bâtards, et dit qu'il n'y avoit rien si aisé que de les rendre légitimes, et qu'il ne les falloit que mettre sous l'abrifol). Terme dial. du Centre (Jaub.) et de l'Ouest (Verr.-On.), composé de abri* et d'un second élément d'orig. incertaine : a) fou, subst., forme anc. de feu* fait difficulté, tant au sens de « foyer », cet emploi étant exclusivement jur. et plus spéc. financier, feu ne désignant jamais le « couple » à proprement dit, qu'au sens de « ignis » qui ne permet pas d'interprétation valable, cf. cependant, au même sens, en Bourgogne, Beauce, Perche, couvre-feu (Van Gennep, t. I, II, 454); b) fou, adj. (< lat. follis) fait aussi difficulté du point de vue sém., à moins d'y voir une qualification des époux ayant eu avant le mariage des enfants dont ce rite opère la légitimation, voir Du Cange, s.v. pallium; Van Gennep, loc. cit. souligne aussi dans cette coutume ,,la tendance populaire à l'ironie`` manifestée dans des dénominations plaisantes (cf. cache-badaud). Même en l'hyp. a, attraction certaine de fou (< lat. follis) postulée par la forme abrifol.