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ABERRER, verbe intrans.
Étymol. − Corresp. rom. : ital. aberrare; esp., port., cat. aberrar. 1532 « s'écarter de » (emploi fig.) (Michel d'Amboise, Ballades, 149 vods Hug. : si du chemin d'equite aberrons). Empr. au lat. aberrare « s'écarter de », au sens propre dep. Plaute, emploi fig. dep. Cicéron; très fréq. dans ce dernier emploi en lat. chrét. (TLL s.v., passim). HIST. − Le mot disparaît de la lang. jusqu'à la fin du xixes. cf. Besch. 1845 : Pourquoi possédant déjà le substantif dans la langue, s'être tenu timidement à l'innovation d'un adjectif [aberrant] et n'avoir pas essayé d'introduire le verbe aberrer qui eût nuancé avantageusement et complété plusieurs fois le discours à la place de errer? Besch. 1845. Le mot reparaît en 1886 au sens fig., mais il n'est attesté au sens propre que ds Guérin et ds Pt Rob. Le sens fig. lui-même reste peu attesté. − Rem. Le mot qui, à son entrée dans la lang., demandait un compl. prépositionnel (cf. étymol.), est empl. absol. (cf. sém.), le préf. ab- portant en lui non seulement l'idée de « en dehors » mais aussi celle d'un subst. exprimant la norme (droit chemin, etc.).