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BÂBORD, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1484 mar. « côté gauche d'un bâtiment, en parlant de la poupe » (Garcie, Grant Rout., f. 61 ds Gdf. Compl. : Le banc de sable te demourra de babort), graphie isolée; 1548 babord avec valeur adverbiale (Rabelais, Le Quart Livre, éd. R. Marichal, chap. XXII, p. 117); forme bas-bord aux xviieet xviiies. (1643-1778 ds Jal1), bas-bord et babord (Trév. 1721-71), bâbord dep. Ac. 1762; 2. 1835 fig. et fam. (Ac. : [...] Faire feu de tribord et de bâbord, Faire usage de tous ses moyens, de toutes ses ressources). Empr. au m.néerl. bakboord, de même sens (Saggau 1905, p. 57; Valkh., p. 50), cf. m.b.all. backbord, all. mod. Backbord, ags. boecbord, a.nord. bakbordi. Le m.néerl. est composé du m.néerl. bac, bak « dos » (all. mod. Back) et boord « bord », v. aussi bord (De Vries; Verdam). À l'époque du m. néerl. le pilote gouvernait en effet avec une godille fixée au côté droit du bateau et tournait donc le dos au côté gauche (Diez5). Forme altérée en bas bord, basbord (puis bâbord), par attraction de l'adj. bas*, l'équipage se tenant à bâbord, tandis que le tribord était réservé aux officiers (Will.). L'étymon a.nord. bakbordi (De Gorog, p. 4), ne peut convenir étant donné l'entrée relativement tardive du mot en fr. L'étymon b. all. backbord (Behrens D. 1923, p. 69; REW3) est moins satisfaisant du point de vue hist., les relations maritimes fr. étant beaucoup plus actives avec les Pays-Bas qu'avec l'Allemagne du Nord.