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VÉRONIQUE1, subst. fém.
BOT. Plante dicotylédone, de la famille des Scrofulariacées, herbacée ou arbustive, caractérisée par une tige velue couchée ou plus ou moins dressée, par des feuilles opposées, ovales, dentées, velues, par des fleurs bleues, plus rarement roses ou blanches, à quatre ou cinq divisions, et qui présente de nombreuses espèces, notamment la véronique anagallis, dite mouron d'eau, la véronique bécabunga ou aquatique, dite cresson* de cheval, la véronique officinale ou véronique mâle, dite thé d'Europe (utilisée comme stomachique), la véronique petit chêne ou véronique femelle, la véronique à feuilles de lierre. Usage des détersifs, tels que les infusions de millepertuis, de verge d'or, de véronique (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p. 258).La véronique aux petites fleurs bleues en grappes, aux étroites feuilles presque grises existe abondamment à l'état sauvage (...): il y a la véronique des champs (...), la véronique des montagnes (...), la véronique des ruisseaux (...), la véronique est associée à tous les types de campagne (P. Gascar, Un Jardin de curé, 1979, p. 226).
P. méton., en compos. ou en appos. avec valeur d'adj. inv. Bleu(-) véronique ou véronique. Bleu clair rappelant le bleu de certaines véroniques. Le regard est bleu clair (...), j'ai donc les yeux bleu-véronique. Ce bleu, qui, chez mon père, était (...) froid, est chez moi... mettons « sensible, avec une nuance de naïveté » (Duhamel, Notaire Havre, 1933, p. 10).Une robe légère (...) portant des lys violet sur un fond véronique, sous laquelle on voyait sa combinaison pervenche (Vialar, Pt jour, 1947, p. 436).
Prononc. et Orth.: [veʀ ɔnik]. Homon. véronique2. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1550 (J. Gueroult, Hist. des plant. de L. Fousch, LIX ds Gdf. Compl.). Empr. au lat. des botanistesveronica (1542, L. Fuchs, De historia stirpium Commentarii, p. 168), du lat. Veronica, nom d'une sainte femme liée à diverses légendes miraculeuses: la véronique fut aussi appelée herbe aux ladres (déb. xviies. d'apr. FEW t. 5, p. 232b; encore att. en norm., ibid.), et Véronique, selon l'une des légendes, serait venue à Rome avec un portrait miraculeux du Christ qui aurait guéri l'empereur Tibère de la lèpre (v. FEW t. 14, p. 303).