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ULTRAVIOLET, ULTRA-VIOLET, -ETTE, adj. et subst. masc.
PHYSIQUE
I. − Adj. [En parlant de radiations électromagnétiques] Dont la longueur d'onde est comprise entre la limite violette du spectre visible et les rayons X. Lumière, radiation ultraviolette. On insole sous un faible rayonnement ultra-violet la moitié d'un écran de ZnS, en prolongeant l'excitation pendant longtemps; puis on insole très brièvement l'autre moitié de l'écran avec un fort rayonnement ultra-violet, de manière à atteindre sensiblement le même éclat de luminescence (M. Curie, Luminescence, 1934, p. 52).Les enveloppes ainsi triées doivent auparavant avoir reçu une empreinte codée consistant en une combinaison de 10 traits d'encre phosphorescente. Ces traits sont prospectés par une tête de lecture à rayons ultraviolets et immédiatement enregistrés par une mémoire à billes (Admin. P. et T., 1964, p. 20).
P. méton. Qui appartient, qui se rapporte à des radiations de ce type. Région spectrale ultraviolette. Cristaux piézoélectriques (...), cristaux pour l'optique infrarouge et ultraviolette (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 473).
II. − Subst. masc.
A. − P. ell., fréq. au plur. Rayon, spectre situé au-delà du violet (abrév. U.V.). Les tissus vivants peuvent émettre un très faible rayonnement voisin de l'ultra-violet (J. Rostand, La Vie et ses probl., 1939, p. 82).Il lui regarde les seins, discrètement. Elle lui regarde les mains, fixement. Il les trouve singulièrement pointus et se demande si elle porte un soutien-gorge. Elle les trouve étrangement bronzées et se demande s'il se fait des U.V. (L. Chouchon,Par 35ode lassitude Nord, Paris, Albin Michel,1992, p. 62).
B. − Au fig., subst. masc. sing. à valeur de neutre. Ce qui est du domaine de l'invisible, ce qui n'est pas perceptible à l'œil humain. Le style, c'est tantôt l'homme automate (...) tantôt l'homme social (...) tantôt l'homme individuel (...) le dernier effleure l'obscur ou l'ultra-violet d'un Mallarmé ou d'un Rimbaud (Thibaudet, Réflex. crit., 1936, p. 66).
Prononc.: [yltʀavjɔlε], fém. [-εt]. Étymol. et Hist. 1857 (Ann. chim. et phys., 3esérie, t. 49, p. 505). De ultra-* et violet*; cf. angl. ultra-violet 1840 (v. NED Suppl. s.v. lavender). Fréq. abs. littér.: 20. Bbg. Quem. DDL t. 31, 41.