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TUILERIE, subst. fém.
A. −
1. Ensemble de tuiles constituant un toit. Il y a une maison quasiment méridionale, dont le toit plie sous la tuilerie à gouttières en usage dans l'Italie (Balzac, Député d'Arcis, 1847, p. 332).
2.
a) Fabrique de tuiles; ,,four où on cuit les tuiles`` (Peyroux Techn. Métiers 1985). De hautes bruyères et des pins sauvages couvrent toute la colline et ensevelissent les débris d'une tuilerie considérable élevée par mon grand-père (Vigny, Mém. inéd., 1863, p. 29).Très souvent, la tuilerie et la briqueterie sont réunies dans le même ensemble de bâtiments et les deux noms s'emploient quelquefois l'un pour l'autre (Chabat1881).
b) Art, industrie de fabrication des tuiles. L'air patriarcal des pères et des époux (...) travaillant à quelque métier de menuiserie, de tuilerie ou de tissage (Nerval, Voy. Orient, t. 3, 1851, p. 43).
B. − Au plur.
1. HIST. DE FRANCE. Palais des Tuileries, les Tuileries. Palais résidentiel des souverains de France, autrefois situé sur la rive droite de la Seine à l'emplacement d'une ancienne tuilerie et qui fut détruit par un incendie en 1871. L'aile du palais des Tuileries sur le bord de l'eau (...) dont tous les combles ont été détruits par le feu (Viollet-Le-Duc, Archit., 1872, p. 325).Le 10 août, les Tuileries furent saccagées. Le roi chercha alors refuge à l'Assemblée (Lidderdale, Parlement fr., 1954, p. 14).
P. méton. Souverain résidant aux Tuileries. Le baron Gouraud et M. Toutin-Laroche méritaient la bienveillance des Tuileries par leur ferveur (Zola, Curée, 1872, p. 395).
2. (Jardin des) Tuileries. Jardin qui s'étend de l'emplacement de l'ancien Palais des Tuileries jusqu'à la place de la Concorde. Les Tuileries sont un grand jardin où l'on se promène gratis (Jouy, Hermite, t. 3, 1813, p. 140).Le site offrait maintenant une vue splendide par-delà la Seine jusqu'aux jardins des Tuileries et les arbres des Champs-Élysées, plantés au siècle précédent (Lidderdale, Parlement fr., 1954, p. 133).
Prononc. et Orth.: [tɥilʀi]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1221 tulerie « four à tuile » (Cart. de S.-Vinc. de Metz, B.N. 1. 10023, fo26 rods Gdf. Compl.); 1287 tuillerie (texte ds C. A. Bevans, The old french vocabulary of Champagne, p. 70); d'où 1583 « nom du palais édifié sur l'emplacement d'une ancienne usine à tuiles » (Tabourot, Bigarrures, I, 9 ds Hug.); 1606 plur. (Nicot). 2. a) 1581 « les tuiles » (Montaigne, Journal, éd. Ch. Dédéyan, p. 102); b) 1844 « les toits » (Dict. compl. arg., p. 9). Dér. de tuile*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 1 039. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 396, b) 2 405; xxes.: a) 947, b) 514.