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TORPILLEUR, subst. masc.
DÉFENSE
A. − Vx. Marin, officier chargé de la manœuvre des torpilles. En appos. Officier torpilleur (Ac. 1835).
B. − Bâtiment de surface rapide de faible tonnage (jusqu'à 2 000 t) destiné d'abord à poser des torpilles fixes, puis à combattre en lançant des torpilles automobiles. Torpilleur autonome, de défense mobile, d'escadre. C'est un torpilleur qui quitte le port (...) et gagne le large pour aller à Boulogne (...) on crie, on salue. Les torpilleurs sont populaires (A. France, P. Nozière, 1899, p. 248).On fabriquait avant la guerre de bonnes briquettes, et qui donnaient très peu de cendres: mais elles étaient réservées pour les torpilleurs (Brunhes, Géogr. hum., 1942, p. 231).Contre-torpilleur*. Bateau-torpilleur (v. bateau I A synt. a).
P. anal., en appos. [Corresp. à torpille2A 2 b] Avion torpilleur. Avion qui lance des torpilles. Si l'on excepte le Bismarck, qui était déjà désemparé à la suite d'une attaque d'avions torpilleurs, on doit remarquer que dans aucun de ces combats il n'entra d'aviation navale dans la composition des forces engagées (Le Masson, Mar., 1951, p. 16).
C. − Au fig., fam. [Corresp. à torpille2A 3] Celui qui pénètre et attaque un groupe de l'intérieur. (Ds Rob.).
Prononc. et Orth.: [tɔ ʀpijœ:ʀ]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1872 « marin spécialisé dans la manœuvre des torpilles » (Littré); 2. 1876 bateau-torpilleur (P. Merruau ds R. des Deux-Mondes, 1ermai, p. 169 ds Littré Suppl.); 1890 torpilleur (Lar. 19eSuppl.). Dér. de torpiller*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 30. Bbg. Kemna 1901, p. 100.