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TONICITÉ, subst. fém.
A. − PHYSIOL. État de tension permanente et involontaire des muscles sous la dépendance du système nerveux. Synon. tonus* musculaire.Absence, insuffisance, excès de tonicité. Les muscles conservent à l'état de repos une certaine tonicité (Cl. Bernard, Princ. méd. exp., 1878, p. 196).Sur un cheval couché, on pose le diagnostic (...) par l'examen de la queue. Celle-ci présente normalement une tonicité appréciable, elle offre au déplacement une résistance et une élasticité qui lui font reprendre, dès qu'on la lâche, sa position primitive (Garcin, Guide vétér., 1944, p. 152).
P. anal. Force vitale. Dans le cas de Tchekhov, ce n'est pas Tchekhov lui-même qui est déprimé (...) ce sont ses personnages qui sont déprimés, ce qui est tout différent, et ceci expliquerait plus facilement, à cause sinon de la tonicité, du moins de la volonté de tonicité de l'auteur qui se tient derrière eux, que son œuvre puisse devenir un tonique (Du Bos, Journal, 1925, p. 259).Sa complexité psychologique [de l'être épanoui], sa tonicité puissante lui permettent d'embrasser un volume d'activités et d'influences qui écraseraient une personnalité moins forte (Mounier, Traité caract., 1946, p. 304).
B. − P. méton. Caractère de ce qui est, qui rend tonique. De l'ensoleillement de ces journées, des aromes des arbres, des fragrances des herbes, de la tonicité de l'air (...) naît chez eux [les gens de théâtre], avec une élévation du pouls, une allégresse un peu fiévreuse (E. de Goncourt, Faustin, 1882, p. 285).
Prononc. et Orth.: [tɔnisite]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1803 « manifestation de l'élasticité des tissus vivants et spécialement du tissu musculaire » (Boiste); 1861 « caractère de ce qui est tonique, stimulant » (Michelet, La Mer, IV, 11 ds Rob.). Dér. sav. de tonique1*; suff.-(i)té*. Fréq. abs. littér.: 19.