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SYMPHONIQUE, adj.
MUS. Qui est relatif à la symphonie. Concert, étude, œuvre, musique, variation symphonique. M. Richard Strauss (...) doit sa gloire naissante à son œuvre symphonique (P. Lalo, Mus., 1899, p. 357).La même année, il [Rimski-Korsakov] écrit Snegourotchka La Fille de Neige dont il prend le sujet dans une pièce d'Ostrovski: un prologue symphonique traduit l'éveil de la nature aux premiers rayons du soleil printanier (Dumesnil, Hist. théâtre lyr., 1953, p. 177).
P. anal. [L'œuvre de Monet] touche à l'idéalisme et au rêve lyrique (...), par l'orchestration des frissons de la clarté, par le parti pris symphonique des couleurs (Mauclair, Maîtres impressionn., 1923, p. 68).
Orgue symphonique. [Au xixes.] Orgue (conçu notamment par Cavaillé-Coll) dont les possibilités expressives, la complexité et la richesse de ses jeux le rendent comparable à un orchestre. Malgré bien des divergences de détail, une évolution chez Cavaillé même (...), cet o[rgue] dit symphonique est assez uniforme de conception et de facture (Mus., 1976, p. 734, s.v. orgue).
Orchestre symphonique. Grand orchestre qui réunit toutes les familles d'instruments nécessaires à l'exécution d'une symphonie. Par opposition à l'orchestre symphonique, (...), les autres groupements orchestraux se nomment harmonie, fanfare, musique militaire, ou simplement musique (Arts et litt., 1935, p. 38-11).Gérard Frémy donnera une série de concerts dans plusieurs villes, notamment avec l'Orchestre Symphonique de Baltimore (Combat, 19-20 janv. 1952, p. 2).
Poème* symphonique.
REM. 1.
Symphoniquement, adv.a) Mus. Dans la forme de la symphonie. Oh! des souffles superbes, la pompe féodale, le mysticisme militaire, le frisson des légendes fantastiques, un cri de passion traversant l'histoire! Et des trouvailles, la personnalité des instruments, le récitatif dramatique accompagné symphoniquement à l'orchestre, la phrase typique sur laquelle toute l'œuvre est construite (Zola, L'Œuvre, 1886, p. 217).b) P. anal. En harmonie. Comprends-moi bien: ce n'est pas une diminution, c'est une exaltation de toi que je propose, où les plus divers, les plus insubordonnés éléments de ta chair et de ton esprit doivent symphoniquement concourir (Gide, Retour enf. prod., 1907, p. 481).Dans le domaine esthét.S'il faut entendre par peinture l'art d'organiser symphoniquement les couleurs, il n'y eut jamais, et jamais il n'y aura de plus grand peintre que cet homme [Véronèse] dont le nom même, quand on le prononce, semble un ruissellement de perles et de pièces d'or (Faure, Hist. art, 1914, p. 452).
2.
Symphonisant, -ante, part. prés. en empl. adj.Qui a les caractères d'une symphonie. Mais tandis que Haydn se grave tout entier dans la mémoire, Spohr ne laisse pas un motif distinct dans le souvenir de l'auditeur, tant son style est compliqué, diésé, symphonisant et dissonant pour les parties vocales (Amiel, Journal, 1866, p. 169).
Prononc. et Orth.: [sε ̃fɔnik]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. a) Av. 1674 corps simphonique « ensemble de ceux qui jouent de la musique en harmonie (ici empl. p. iron.) » (Dassoucy, Les Aventures burlesques, p. 58 ds Quem. DDL t. 12); b) 1765 (Encyclop. t. 15, s.v. symphonie: [les Anciens] désignoient par-là les rapports entre certains sons qui se succédoient les uns aux autres dans ce qu'on appelle mélodie, chant simple, modulation; ainsi l'intervalle de la quarte, celui de la quinte et celui de l'octave avec leur répétition, se nommoient symphoniques); 2. a) 1885 poème symphonique (Saint-Saëns, Harm. et mélod., p. 163); b) 1885 orchestre symphonique (Gevaert, Instrument., p. 51); c) 1906 concert symphonique (Pt Lar.). Dér. de symphonie*; suff. -ique*; poème symphonique trad. l'all. symphonische Dichtung empl. par Liszt (v. NED), l'angl. symphonic poem étant att. dep. 1864 (ibid.). Fréq. abs. littér.: 73.