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SUPPLÉANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst.
I. − Part. prés. de suppléer*.
II. − Adjectif
A. − Qui supplée, qui remplace occasionnellement ou provisoirement quelqu'un dans ses fonctions. Synon. remplaçant; anton. titulaire.Juge suppléant (synon. assesseur); prêtre suppléant (synon. vicaire); membres suppléants . J'aurai donc une classe, s'il y en a de disponible; sinon, je demanderai à rester dans la maison comme professeur suppléant, fonction de peu de poids, qui me vaudrait le vivre et le couvert (M. de Guérin, Corresp., 1834, p. 169).Il était courrier suppléant des malles-poste, et, le jour du délit, il arrivait à Strasbourg (Dumas père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 789).
B. − Qui supplée, qui complète la composition, le fonctionnement de quelque chose; qui le remplace. Un des quatuors de l'œuvre 59 [de Beethoven], le no2 en Mi mineur, offre un exemple très original de l'emploi du relatif suppléant (Gevaert, Harm., 1885, p. 331).L'imagination, grâce à sa nature suppléante, contient l'esprit critique (Baudel., Curios. esthét., 1859, p. 229).
III. − Subst. Celui, celle qui supplée quelqu'un, qui prend la place, qui exerce les fonctions du titulaire. Synon. remplaçant.Les bourgeois, à leur exemple, cherchoient à s'acquitter par suppléans de cette offrande sacrée, seul et précieux reste des anciennes offrandes, et dont on ne faisoit plus ainsi qu'un office de mercenaires (Bonald, Législ. primit., t. 1, 1802, p. 200).Les juges, leurs suppléans, les commissaires du gouvernement, leurs substituts, (...) ne peuvent devenir cessionnaires des procès, droits et actions litigieux qui sont de la compétence du tribunal dans le ressort duquel ils exercent leurs fonctions (Code civil, 1804, art. 1597, p. 295).
En partic. Personne qui est élue/nommée en même temps que le titulaire dont elle exercera les fonctions dans les cas, prévus et définis par la loi, où celui-ci ne pourrait le faire lui-même. Délégués et suppléants; les suppléants des députés. Le suppléant ne peut se présenter contre l'élu aux élections législatives suivantes (Debb.-DaudetPol.1978).
En appos. On avait appelé le médecin, le citoyen Pelleport, qui, à la vérité, député suppléant à la Convention, ne faisait point payer ses visites (A. France, Dieux ont soif, 1912, p. 133).
Prononc. et Orth.: [sypleɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1789 subst. « qui supplée un député, le remplace dans ses fonctions, en cas d'absence ou de décès » (Règlements concernant les suppléants aux États-Généraux, 3 mai ds Rec. gén. des anc. lois fr., éd. Isambert, t. 28, p. 667); 1789 adj. (Assembl. Nat., 23 septembre ds Arch. Parl., 1reSér., t. IX, p. 130, col. 2 ds Brunot t. 9, 2, p. 733, note 11: Cette milice de la Nation sera composée d'une première partie existante et d'une seconde partie « suppléante »). Part. prés. de suppléer*. Fréq. abs. littér.: 86. Bbg. Quem. DDL t. 11, 12.