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STOÏCISME, subst. masc.
A. − PHILOS. Philosophie de Zénon de Cition et de ses disciples. Le caractère commun du stoïcisme et de l'épicuréisme est de réduire presque entièrement la philosophie à la morale (Cousin, Hist. philos. mod., t. 2, 1846, p. 191).Les stoïciens ont donné de fort beaux exemples. S'ils n'ont pas réussi à entraîner l'humanité avec eux, c'est que le stoïcisme est essentiellement une philosophie (Bergson, Deux sources, 1932, p. 59).
B. − P. ext. Attitude morale caractérisée par une grande fermeté d'âme dans la douleur ou le malheur; attitude, caractère d'une personne stoïque. Elle avait tant souffert sans se plaindre, d'abord (...)! Puis l'orgueil s'était révolté. Alors elle s'était tue, avalant sa rage dans un stoïcisme muet, qu'elle garda jusqu'à sa mort (Flaub., MmeBovary, t. 1, 1857, p. 5).Georgina... Avec elle, ç'avait été la chute, la faim, le froid, la misère supportée pour elle, avec un stoïcisme stupide et têtu (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p. 187).
Prononc. et Orth.: [stɔisism̭]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1688 « philosophie de Zénon » (La Bruyère, Caractères, De l'homme, 3 ds Œuvres, éd. J. Benda, Paris, 1962, p. 289); 2. 1718 « austérité, rigueur comparables à celle des Stoïciens » (Ac.). Dér. de stoïque* d'apr. l'étymon lat.; suff. -isme*. Fréq. abs. littér.: 345. Fréq. rel. littér. : xixes.: a) 413, b) 436; xxes.: a) 254, b) 302.