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* Dans l'article "SPECTACLE,, subst. masc."
SPECTACLE, subst. masc.
A. −
1. Ce qui se présente au regard; vue d'ensemble qui attire l'attention et/ou éveille des réactions. Un spectacle aussi horrible qu'inattendu s'offrit alors à leurs regards. Ce disque de verre, convexe sur ses deux faces, en forme de lentille, grossissait démesurément les objets que l'on regardait à travers (Verne, 500 millions, 1879, p. 236):
1. Il ne cherchait d'ailleurs pas à analyser ce qu'il croyait voir; il n'eût pas été capable de traduire en mots ses intuitions; il était bien trop pris par le spectacle pour se dédoubler et pour enregistrer quoi que ce fût. Martin du G., Thib., Pénitenc., 1922, p. 837.
SYNT. Spectacle admirable, affligeant, choquant, curieux, désolant, douloureux, édifiant, enchanteur, extraordinaire, étrange, grandiose, grotesque, imprévu, inoubliable, insupportable, navrant, réconfortant, répugnant, singulier, triste; être témoin, se désintéresser d'un spectacle; jouir du spectacle de; s'arracher, être sensible au spectacle de; être frappé, touché par le spectacle de; infliger un spectacle à qqn; spectacle qui fait pitié, qui indigne; le spectacle de la rue, de la guerre. [Avec un adj. antéposé, marquant gén. un jugement de valeur] Un effrayant, un épouvantable, un joli, un triste, un sacré (fam.) spectacle.
Loc. et expr.
En spectacle. [En constr. prép.; avec une connotation gén. péj.]
Donner, offrir, exposer, jeter en spectacle. Montrer, exhiber à la vue de tous. Je vous prie de croire que je sais garder ma dignité moi-même. Vous avez voulu me donner en spectacle: laissez-moi achever mon rôle (Sand, Lélia, 1839, p. 456).Nous offrons en spectacle à nos frères La barque de l'apôtre en proie aux vents contraires, Touchant à peine au port, et, comme aux premiers jours, Lancée en haute mer pour y lutter toujours (Leconte de Lisle, Poèmes ant., 1874, p. 285).
Se donner en spectacle. S'afficher, s'exposer au regard, au jugement d'autrui. On lave son linge sale en famille, que diable! On ne se donne pas en spectacle comme vous le faites depuis ce matin (A. Daudet, Fromont jeune, 1874, p. 345).Son métier l'amusait dans la mesure où un avocat, lorsqu'il plaide, se donne en spectacle (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p. 36).
Être en spectacle. Être exposé au regard, à la critique d'autrui. C'est le seul endroit [chez soi] où l'on ne pose pas, le seul où l'on ne soit pas en spectacle, où l'on n'ait plus besoin de paraître beau, de se conformer aux usages et aux exigences (Karr, Sous tilleuls, 1832, p. 69).Nous ne devons pas être en spectacle. Plus on se trompe sur notre compte, plus on nous recouvre de fables, plus cela nous abrite et nous enseigne à vivre en paix (Cocteau, Diff. d'être, 1947, p. 209).
[Suivi d'un subst. introd. par de, pour mettre l'accent sur la chose vue, considérée]
Au spectacle de, à ce spectacle. À la vue de quelque chose, à la vue de cette chose, de cela. À ce spectacle affreux Caïrbar éperdu fuit derrière un rocher; et là, brûlant de rage, L'œil fixé sur mon fils, il l'attend au passage, Le frappe (Baour-Lormian, Ossian, 1827, p. 144).Egayez-vous un peu, pour ce qui vous concerne, au spectacle de ce que souffrent tant de malheureux qui, loin de donner à dîner et d'avoir du superflu et des jouissances, n'ont pas même le nécessaire (Delacroix, Journal, 1851, p. 441).
S'absorber dans le spectacle de. Regarder avec insistance, fixement quelque chose, quelqu'un. Jusque-là, il avait paru absorbé dans le spectacle de son assiette. Renée, aux petits soins pour lui, n'en obtenait que de légers grognements de satisfaction (Zola, Curée, 1872, p. 344).Le miroir, fidèlement, lui présenta son image et Suzanne s'absorba dans le spectacle de cette image (Duhamel, Suzanne, 1941, p. 292).
Donner le spectacle de. Montrer, donner à voir une certaine image de quelque chose, de quelqu'un. Les deux frères siamois qui amusèrent jadis la curiosité de l'Europe n'étaient pas plus indissolubles (...). Si l'un avait été porteur d'eau et l'autre notaire, peut-être auraient-ils donné le spectacle d'une amitié moins fraternelle (About, Nez notaire, 1862, p. 117).Le XIXesiècle offre le spectacle d'un enchevêtrement inextricable, dû aux reprises successives ou même simultanées des manières de jadis (Grandjean, Orfèvr. XIXes., 1962, p. 77).
Servir de spectacle, faire spectacle. Attirer l'attention de manière exagérée par son comportement, son aspect. Mon fils me dévore, malgré une sagesse qui fait spectacle ici (J. de Maistre, Corresp., t. 3, 1808, p. 9).[La note] était un compliment à son ami qu'il ne nommait pas mais qu'il désignait comme le seul, entre de beaux esprits, qui n'acceptât pas de servir de spectacle aux grands et ne fît pas parade de son esprit et de son caquet (Guéhenno, Jean-Jacques, 1948, p. 301).
2. Fait de voir, de contempler, d'observer une chose, un ensemble d'éléments qui s'inscrit dans une durée, dans un processus. Le spectacle de la misère, de la débauche, de la décrépitude, du beau, de la nature. Le spectacle de l'écoulement du temps, du mouvement des astres, de la fragilité des choses et des êtres, avait convaincu Héraclite de l'existence de la raison (Hist. sc., 1957, p. 1629).
3. Au fig. Ensemble de faits, d'événements, de phénomènes qui se présentent à l'observation, à l'étude. Spectacle de l'hypocrisie universelle; spectacle d'un peuple qui se relève; spectacle des civilisations déchues. C'est une grande leçon que tant de spectacles des vanités humaines, cela enlève le prestige du passé comme les illusions d'avenir (Lamart., Corresp., 1833, p. 341).Voilà un point où le spectacle de la société moderne échappe à l'assimilation qu'on veut lui imposer avec des états révolus du monde (J.-R. Bloch, Dest. du S., 1931, p. 225).
B. −
1. Représentation de théâtre, de danse, de cinéma, d'opéra, de numéros de variétés, qui est donnée en public. Synon. exhibition.Lucien vint se replacer au coin de sa loge et demeura, pendant le reste de la représentation, absorbé (...) par le pompeux spectacle du ballet du cinquième acte (Balzac, Illus. perdues, 1839, p. 194).Pour les uns, le loisirassistance passive au spectacle télévisé ou plaisir de l'automobileremplacerait la participation aux réunions politiques (Dumazedier, Ripert, Loisir et cult., 1966, p. 39).
SYNT. Spectacle acrobatique, amateur, chorégraphique, cinématographique, classique, dramatique, folklorique, forain, lyrique, populaire; spectacle de ballet, de cirque, de concert, de danse, de gala, de music-hall, de strip-tease, de télévision, de variétés, de vidéo; spectacle enregistré, permanent, radiodiffusé, télévisé; spectacle pour la jeunesse, de masse, en plein air; créer, différer, diffuser, organiser, remettre, retransmettre un spectacle; la fin, la sortie du spectacle; mise en scène, sonorisation d'un spectacle; les arts, le domaine du spectacle; le programme des spectacles.
Spectacle total. Représentation où se mêlent plusieurs disciplines artistiques habituellement séparées. L'introduction de la musique au théâtre, issue de la tendance au spectacle « total », est sans doute un des héritages de Diaghilew qui sut prouver avec les ballets russes la nécessité de l'interpénétration des différents arts (Samuel, Art mus. contemp., 1962, p. 772).
Loc. Subst. + de spectacle.Ce qui est utile au spectacle, qui sert à un, des spectacles. Billet, salle de spectacle. Un vieux bonhomme, pas fortuné et myope, vient tous les jours lire mon feuilleton à la devanture du Gil Blas avec une lorgnette de spectacle (Goncourt, Journal, 1884, p. 321).
[À propos d'une personne, d'un ensemble de personnes qui organise, gère un, des spectacles] Entreprise de spectacle. Les directeurs de spectacle, à Paris, sont mieux gardés que les rois et les ministres (Balzac, Cous. Pons, 1847, p. 194).Les organisateurs de spectacles dramatiques le savent, qui ont tenté sans succès d'introduire une péripétie sportive dans une pièce de théâtre (Arts et litt., 1935, p. 44-2).
2. Absol. Représentation artistique considérée du point de vue de la vie culturelle, mondaine. Passer sa soirée au spectacle. Peu leur importe que nous ayons dix amants de plus, pourvu (...) qu'elles puissent de temps en temps se promener dans notre voiture et venir au spectacle dans notre loge (Dumas fils, Dame Cam., 1848, p. 167).Le public, d'autre part, perd l'habitude d'attacher de l'importance au fait d'aller au spectacle. Il entre au cinéma comme au café: le spectacle n'est plus un divertissement exceptionnel (Arts et litt., 1936, p 88-5).
Loc., vx. Avoir spectacle. Nous avons à Bonn spectacle une fois par semaine. Je n'ai vu jouer jusqu'ici que des drames plus ou moins épouvantables et des farces (J.-J. Ampère, Corresp., 1827, p. 416).
Au plur. Les spectacles étaient partout commencés, je crois. Il n'y avait plus dans la rue que les boutiquiers et les chats (Camus, Étranger, 1942, p. 1138).
♦ Dans le domaine des médias.La rubrique, le magazine des spectacles. Outre la critique théâtrale proprement dite, sont insérés dans la rubrique à la page des spectacles: les comptes rendus, les communiqués, les programmes, les annonces des différentes attractions de la ville (Coston, A.B.C. journ.1952, p. 121).
3. Loc. [Avec le sens de « mise en scène »]
À grand spectacle. Où l'on déploie une mise en scène, des effets impressionnants, importants. Film, pièce, féérie à grand spectacle. « Paris qui marche » était le titre de la pièce, une idiote revue à grand spectacle, toute en décors et en nudités féminines (Lorrain, Phocas, 1901, p. 262).Certes, le ballet à grand spectacle produit l'illusion d'une action scénique, semble être une fusion des divers arts qui le constituent (Lifar, Traité chorégr., 1952, p. 108).
P. métaph. Entre Israël et l'Égypte, la porte a claqué. Mais Carter fera tout pour qu'elle ne soit pas verrouillée. Le temps de la diplomatie à grand spectacle a peut-être pris fin (Le Point, 23 janv. 1978, p. 64, col. 1).
Mettre en spectacle. Mettre en scène et, p. ext., privilégier les aspects les plus spectaculaires d'un objet artistique. L'auteur porte encore ses regards sur (...) la partie du firmament où est le vaisseau appelé l'arche (...) sur la bête aux cornes d'agneau (...); ce sont là les divers tableaux qu'il met en spectacle, et qu'il enchâsse dans un cadre merveilleux et tout allégorique (Dupuis, Orig. cultes, 1796, p. 581).[Certaines œuvres] ne deviennent réelles que lorsqu'elles sont jouées, c'est-à-dire mises en spectacle, et pourtant elles ont un être propre (Jeux et sports, 1967, p. 740).
4. P. anal.
a) Manifestation sportive considérée comme une représentation par les performances, les effets artistiques, visuels, émotionnels qu'elle comporte. Il y a quelques années, les spectacles de catch se présentaient sous le titre de pancrace, renouvelé de l'antiquité grecque où il désignait un exercice plus rude que la lutte proprement dite (Comment parlent les sportifsds Vie Lang. 1954, p. 374).
b) Manifestation, audience publique ayant un aspect spectaculaire. À peine rassemblé, le public s'occupe des femmes élégantes qui arrivent et se placent avec fracas; plus tard, il s'amuse à reconnaître les ministres présents et passés qui ont daigné se faire de l'Académie; il considère les cordons et les plaques. Enfin, ce qui sauve les discours à l'Institut, c'est qu'il y a spectacle (Stendhal, Racine et Shakspeare, t. 1, 1825, p. 66).
c) Supplice, exécution capitale fait en public. La populace de la ville, qui s'était vainement attendue au spectacle de sept exécutions successives, commençait à désespérer de ce plaisir (Hugo, Han d'Isl., 1823, p. 563).Les exécutions à mort sont très-recherchées des Parisiens, et la place de ce chapitre serait au livre des Divertissements (...). Entre autres petits commerces qui se font dans le cours du spectacle, il y a la vente de la complainte (Veuillot, Odeurs de Paris, 1866, p. 381).
5. En compos. ou en appos.
a) Manifestation, réception organisée comme un spectacle, accompagnée d'un spectacle. Dîner spectacle. Chaque semaine, il [Lewis Carroll] s'offrait une fête. Elles venaient toutes, ses adulées, au thé-spectacle qu'il donnait chez lui. On écoutait des boîtes à musique. Il racontait des histoires merveilleuses (Le Point, 5 janv. 1976, p. 74, col. 1).Nous avons pu voir ces jours-ci la belle lecture-spectacle qu'il [Vitez] donne à Nanterre des « Cloches de Bâle » d'Aragon (Le Nouvel Observateur, 26 janv. 1976, p. 59, col. 2).
b) Gén. péj. Représentation artistique, manifestation sportive où l'on privilégie l'aspect spectaculaire, à grand spectacle. Meeting-spectacle; sport-spectacle. Le cinéma spectacle continue à attirer ses foules habituelles: « Les dents de la mer » se classe en tête des films sortis depuis le 1erjanvier (Elle, 11 oct. 1976, p. 14, col. 3).La Route du rhum en solitaire (...) aura eu dès sa première édition le mérite (les esprits chagrins diront le défaut) d'inaugurer en France, devant un stupéfiant public, le temps de la voile-spectacle (Le Point, 13 nov. 1978, p. 95, col. 1).
Au fig. Événement, phénomène, institution présenté, organisé de manière à agir comme un spectacle. Délinquance spectacle, protestation-spectacle; déclaration, information spectacle; l'État-spectacle. Il s'agit d'une violence spectacle qui, contrairement au crime d'autrefois, cherche le public et veut être relayée par les mass média (L'Express,1eraoût 1977, p. 34, col. 1):
2. Giscard le sait depuis des semaines, qui attache une telle importance au « Grand Débat » de TF 1. C'est à sa demande que l'émission a lieu sans public, contrairement à l'habitude (...). Peur de verser dans la politique spectacle, comme le confiera Giscard lui-même? L'Express,14 mars 1981, p. 84, col. 1.
Rem. Ces comp. gén. récents sont très fréq. et très productifs; ils sont constr. indifféremment avec ou sans trait d'union.
6. En partic.
a) Ensemble des activités concernant les représentations publiques. Synon. show(-)business.Le monde, les professionnels, l'industrie du spectacle. Le directeur du centre est choisi par la municipalité parmi les candidats inscrits à une liste d'aptitude établie par le ministre après avis d'une commission où sont représentées les municipalités des villes choisies comme sièges de centres et la fédération nationale du spectacle (Théâtres nat. Fr., 1954, p. 33).
b) Ensemble des règles juridiques, économiques qui régissent les représentations publiques. Les impôts sur les spectacles; la police des spectacles. Les recettes fiscales indirectes: taxe locale, taxe sur les spectacles, licence des débits de boissons (Fonteneau, Cons. munic., 1965, p. 68).
7. HIST. ANT. Jeux et combats du cirque chez les Romains. Le cri des Romains, du pain et des spectacles, est également celui des Français, en changeant l'ordre des mots: des spectacles et du pain(Jouy, Hermite, t. 4, 1813, p. 152).Une des façons de s'amuser en public, introduite par les Romains, fut l'organisation de tueries dans l'amphithéâtre. La diffusion de ses spectacles de gladiateurs et de chasses n'est connue que par les inscriptions avec leurs reliefs (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 470).
REM. 1.
Spectaculeux, -euse, adj.,rare. Pompeux, qui est très spectaculaire. [Les cultivateurs grecs, syriens, arabes] se délassent le dimanche en assistant avec leurs familles aux longs et spectaculeux offices du culte grec ou syriaque (Lamart., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 73).
2.
Spectacularisation, subst. fém.,rare. Fait de transformer un événement, une action en spectacle, de le rendre spectaculaire. La spectacularisation des rencontres sportives ne prend sens que replongée dans son contexte culturel global. Par son importance et sa complexité, le sport imprègne désormais tout le tissu social (Parlebas1981).
3.
Spectacularité, subst. fém.,rare. Fait de se présenter comme un spectacle, d'être ressenti comme un spectacle. La spectacularité sportive fuit le jeu paradoxal et les effets pervers ludiques. Elle est étroitement liée à la domestication du milieu: les effectifs de spectateurs recensés s'étagent de façon décroissante le long de la dimension domestication/sauvagerie (Parlebas1981).
Prononc. et Orth.: [spεktakḽ], [spe-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « ce qui s'offre aux regards, est susceptible d'éveiller des sentiments, des réactions » (Dialoge Gregoire lo pape, éd. W. Foerster, p. 127, 13: cil meismes rois senzfeges ... seoit el spectacle por regardeir la mort del vesque [ke om ... getast az urz por devorer al regard del pople]); ca 1470 soi bailler en spectacle (G. Chastellain, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 1, p. 64); 1643 au spectacle de (Corneille, Polyeucte, III, 3); 2. fig. a) ca 1470 « modèle, celui qui attire les regards » (G. Chastellain, op. cit., p. 62: [Philippe] spectacle futur des princes chrestiens); b) ca 1590 « ensemble de choses qu'observe l'esprit » (Montaigne, Essais, III, 2, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 1046; veoir de mes yeux ce notable spectacle de nostre mort publique); 3. a) ca 1280 « divertissement offert au public » faire sepectacles (William of Wadington, Manuel des pechiez, éd. Fr. J. Furnivall, 4279); b) 1502 « sorte de pavillon, de décor aménagé pour exposer quelque chose à la vue d'une foule » (Jean d'Auton, Chron., éd. R. de Maulde de La Clavière, t. 3, p. 55); c) 1675 « mise en scène d'un spectacle » opéra [...] sans spectacle (La Fontaine, Épitre à Mmede Thiange ds Œuvres, éd. H. Régnier, t. 9, p. 177); 1797 comédie à grand spectacle (La Petite poste de Paris, no107, 26 germinal an 5, p. 1211 ds Quem. DDL t. 25); 4. 1370 antiq. « jeux, combats du cirque, du théâtre » maistre des spectacles (Nicole Oresme, Ethiques, éd. A. D. Menut, IV, 9, p. 242). Empr. au lat.spectaculum « spectacle, vue, aspect (spectaculo alicui esse); spectacle au cirque, au théâtre ». Fréq. abs. littér.: 6 327. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 11 491, b) 9 176; xxes.: a) 7 272, b) 7 810. Bbg. Gohin 1903, p. 339; p. 248 (s.v. spectaculeux). − Quem. DDL t. 25, 27, 4 (s.v. spectaculeux).