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* Dans l'article "SCOUT, SCOUTE,, subst. et adj."
SCOUT, SCOUTE, subst. et adj.
I. − Subst. et adj.
A. − Subst., le plus souvent masc. Enfant ou adolescent (garçon ou fille) membre d'une organisation de scoutisme. Synon. vieillis boy-scout, girl-scout (rem. s.v. girl).Couteau de scout; troupe de scouts. Nos jeunes scouts commencent à se douter que le monde sombre de la chute est une jungle où se paye cher le plaisir de jouer au Robinson et de danser, le soir, d'innocentes rondes autour d'un feu de la Saint-Jean (Mauriac,Cah. noir,1943, p. 368).Le 25 juillet 1907, les premiers scouts du monde naissent. Ce sont les vingt-quatre campeurs qui vinrent au camp de Brownsea se ranger sous les emblèmes du courlis, du corbeau, du loup et du taureau, autour de Baden-Powell (Cacérès,Hist. éduc. pop,, 1964, p. 85).
Rem. Pour les plus jeunes garçons, on utilise le terme louveteau et pour les filles, le plus souvent, le terme guide.
En partic.
[P. oppos. aux Éclaireurs] Scouts de France. Membres de l'organisation catholique du scoutisme. L'association des scouts de France. Le mouvement est né en 1920, il a été béni par le Pape en 1923 et reconnu d'utilité publique en 1929 (Becquet,Organ. loisirs travaill.,1939, p. 215).V. scoutisme infra dér. ex. de Cacérès et de Demn.-Fourm. Enseign. 1981.
[Mouvements issus de scissions survenues dans le mouvement catholique] Scouts d'Europe. ,,Mouvements de jeunes dissidents des Scouts (...) de France, non reconnus par le Scoutisme français (...). Déclarant être les seuls à garder en France la tradition du scoutisme, ils en refusent l'évolution actuelle`` (Éduc. 1979). D'autres « scoutismes » [que les Scouts de France] sont nés (...). Sans parler de petits groupes tout à fait indépendants, je pense au nombre important des Scouts d'Europe et des Scouts Unitaires. Il faut le dire clairement: les Scouts de France constituent le mouvement officiellement reconnu par l'Église de France (Armand Le Bourgeois, évêque d'Autun, Chalon et Mâcon) (Missi,1985, n o474, p. 231).Scouts Unitaires. Mouvement dissident des Scouts de France, de type traditionnaliste. V. supra ex. de Missi.
B. − Adjectif
1. [En parlant d'une chose concr.] Propre aux scouts, au scoutisme. Mouvement, uniforme scout; jeux, insignes scouts; activités, revues scoutes. On lui a créé [à l'enfant] des espaces-temps à son échelle, avec obligations et sanctions sur mesure, où la vie est un jeu, et le jeu une vie: école, camps scouts, villages et républiques d'enfants (Jeux et sports,1967, p. 1168).
Promesse* scoute.
2. Au fig.
a) [En parlant de valeurs mor.] Qui caractérise les scouts, le scoutisme. Idéal scout; amitié, fraternité, loi scoute. Le but de l'éducation scoute, c'est de remplacer les préoccupations du moi par celle du service (Missi,1985, n o474, p. 209).
b) [En parlant d'une pers.] Péj. Qui est naïvement idéaliste. Il y a ce côté scout [chez Camus], brave type, cœur sur la main (Le Figaro littér.,5 janv. 1970, p. 13, col. 1).
II. − Subst. masc., ART MILIT., vieilli
A. − ,,Bâtiment de guerre participant à une recherche`` (Höfler Anglic. 1982). Depuis 1903, il n'a pas été mis à l'eau moins de 13 de ces scouts allemands, Berlin, Brême, Dantzig, Hambourg... (Journal officiel de la République française,Sénat,28 déc. 1907,1365c, ds Höfler Anglic. 1982).
B. − Soldat éclaireur. (Dict. xxes.).
REM.
Scout-car, subst. masc.,art milit. Engin rapide, légèrement blindé, utilisé comme véhicule de reconnaissance, de patrouille ou de liaison. Comme protection apparente, seulement trois scout-cars sur le terrain (L'Express, 1er-7 mai 1967, p. 133, col. 2).
Prononc.: [skut]. Étymol. et Hist. A. 1907 « bâtiment de guerre participant à une recherche » (Journal officiel de la République française, Sénat, loc. cit.). B. 1. 1910 subst. (Le Correspondant, 10 août, 565-566 ds Höfler Anglic.); 2. 1924 adj. (L'Illustration, 14 juin, 562c, ibid.). A empr. à l'angl. scout att. dep. le xvies. (v. NED), issu de l'a. fr. escoute « personne qui espionne » (v. écoute étymol. et hist.) et designant l'action d'espionner et de recueillir des informations ou la personne envoyée pour se livrer à une activité de reconnaissance, d'où son emploi pour dénommer un bateau de reconnaissance (1706, ibid.); le terme a également été empl. en France au sens de « soldat éclaireur » (1896, La Revue de Paris, 15 avril, 717 ds Höfler Anglic.). B empr. à l'angl. scout en tant qu'abrév. de boy-scout* (1908, Baden-Powell ds NED). Fréq. abs. littér.: 17.
DÉR.
Scoutisme, subst. masc.Mouvement éducatif d'importance mondiale dû à l'initiative du général anglais Baden-Powell, ayant pour but la formation morale, physique, intellectuelle, pratique et civique des enfants et adolescents des deux sexes, en privilégiant la vie d'équipe et les activités de plein air. La Fédération du Scoutisme Français regroupe et représente sur le plan international cinq associations: les Scouts de France (mouvement catholique et masculin) (...); les Guides de France (mouvement catholique et féminin) (...); les Éclaireurs et Éclaireuses de France (laïque et mixte) (...); la Fédération des Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de France (d'inspiration protestante et mixte) (...); les Éclaireuses et Éclaireurs israélites de France (israélite et mixte) (Demn.-Fourm.Enseign.1981). [skutism̭]. 1reattest. 1913 (Royet, Les Éclaireurs de France et le rôle social du scoutisme fr., 9 ds Höfler Anglic.); de scout, suff. -isme*.
BBG. Bonn. 1920, p. 124. − Quem. DDL t. 21.