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RUNIQUE, adj.
A. − LINGUISTIQUE
1.
a) [En parlant d'un signe graph.] Qui constitue une rune. On trouve encore en différents endroits, dans les pays septentrionaux, des lettres runiques gravées sur des pierres. Les lettres runiques étaient au nombre de seize (Ac. Compl.1842).La traduction des Évangiles en saxon, avec les premières pages encore décorées de caractères runiques (Druon,Louve Fr., 1959, p. 338).
b) [En parlant d'un système graph.] Formé de runes. Le germanique septentrional ou « nordique », parlé en Scandinavie, est la langue germanique la plus anciennement attestée. Il est connu (...) par environ cent cinquante inscriptions écrites en un alphabet dit « runique » (Lang. Monde1952, p. 57).L'écriture runique, chez les Germains, présente des caractères taillés dans le bois, formés d'un trait vertical et de plusieurs traits horizontaux (La Gde encyclop., Paris, Larousse, t. 20, 1973, p. 4090).
Empl. subst. masc. sing. Système d'écriture composé de runes. Le professeur considéra pendant quelques instants cette série de caractères (...): « C'est du runique (...) » (Verne,Voy. centre terre, 1864, p. 13).
2. [En parlant d'un texte] Qui est écrit ou gravé en runes. Poésies runiques. Le nombre des manuscrits runiques parvenus jusqu'à nous est très petit (Nouv. Lar. ill.).Les inscriptions runiques scandinaves relèvent de la paléographie aussi bien que les documents thai ou kmères transcrits sur des lamelles de bambou (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 528).
[P. méton.] Pierre runique. Pierre qui porte une/des inscription(s) en runes. Une profusion de pierres runiques, sur lesquelles on peut étudier des caractères tracés, suivant les traditions, par les dieux et les géants (Hugo,Han d'Isl., 1823, p. 136).
B. − P. ext. Art runique. Art scandinave du iiieau xes. (Dict. xxes.).
Prononc. et Orth.: [ʀynik]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1653 (d'apr. L. Tolmer ds Fr. mod. t. 14 1946, p. 289); av. 1709 (Regnard, Voyage en Laponie, éd. M. Garnier, Paris, 1820, t. 1, p. 214). Dér. de rune*; suff. -ique*.