Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
REVENDEUR, -EUSE, subst.
A. − COMMERCE
1. Celui, celle qui revend des marchandises, qui achète en gros pour revendre au détail. Synon. détaillant.Les grandes revendeuses étaient là, paisibles, attendant les belles pièces, chargeant sur les épaules des porteurs les thons, les turbots, les saumons (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 702).En 1924, à Hambourg, on pouvait voir les revendeurs de légumes pousser leur charrette avec l'aide de leur chien (Lowie, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 55).
2. Commerçant(e) ou représentant(e) attaché(e) exclusivement ou non à une société, à une entreprise. La vente par revendeurs ou intermédiaires revêt (...) une exceptionnelle importance et on peut dire que cette forme de distribution se confond avec le commerce (Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 209).On a cherché, par la législation sur la libre concurrence, en interdisant au producteur de faire des conditions discriminatoires à ses revendeurs ou de refuser une commande, à supprimer ce « bradage » qui est, juridiquement, une « concurrence déloyale » (Disque Fr., 1963, p. 13).
En appos. ou en compos. Revendeur-installateur. Quand un éditeur lance, par exemple, l'Immortel, Mensonges ou Pêcheurs d'Islande, les libraires revendeurs (...) ne se contentent pas d'exposer (...) deux ou trois exemplaires (A. France, Vie littér., 1891, p. 262).Tous les pompistes-revendeurs [de carburant] habitant le département de la Seine (...) doivent, sans tarder, écrire à: Monsieur Peniguel (L'Œuvre, 27 avr. 1941).
B. − Marchand(e) d'objets d'occasion, le plus souvent brocanteur ou bouquiniste. M. Baslèvre ne tenait pas à ses meubles (...); sans hésiter, il les aurait jetés à la rue ou livrés à un revendeur et, sans doute, à cause de cela, il en était le maître incontesté (Estaunié, Ascension M. Baslèvre, 1919, p. 278).Heureusement, on trouvait chez les revendeurs des quais la plupart des livraisons parues (Sartre, Mots, 1964, p. 179).
Subst. fém. Revendeuse à la toilette. Autrefois femme dont le métier était d'acheter de vieux vêtements, des bijoux pour les revendre à domicile. On vit paraître (...) une juive, de celles qui font à peu près le métier de revendeuses à la toilette, et qui favorisent les intrigues des femmes chez lesquelles elles sont admises (Nerval, Voy. Orient, t. 3, 1851, p. 73).
Prononc. et Orth.: [ʀ əvɑ ̃dœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1198 masc. revendeor (Évrat, Genèse, Bibl. nat. fr. 12457 [xiiies.], fol. 108b ds Gdf. Compl.); 1303 fém. revenderesse (doc. Arch. mun. Reims ds Gdf.); 1680 fém. revendeuses [de vieilles hardes; de meubles] (Rich.). Dér. de revendre*; suff. -eur2*, -euse*; -eresse (dér. de -eur2) + suff. -issa, gr. -ι σ σ α). Fréq. abs. littér.: 87.