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RANCHO, subst. masc.
[En Amérique du Sud et en Amérique Centrale] Cabane rustique, cahute dressée en plaine ou en montagne dans un lieu solitaire. La nuit fut mauvaise; les ais du rancho craquaient à se rompre; il s'inclinait sous les poussées du vent et menaçait de s'en aller à chaque rafale (Verne, Enf. cap. Grant, t. 1, 1868, p. 209).Ce sont de simples campesinos [« paysans »], et ils vivent dans leurs ranchos, des huttes accrochées dans des montagnes de 3 000 mètres (L'Express, 9 avr. 1973, p. 132, col. 2).
P. ext. Habitation misérable dans le quartier pauvre autour d'une grande ville. Toutes les provinces se sont vidées de leur substance, au profit de quelques villes de la côte, Caracas, Valencia, Maracay et Maracaïbo, énormes cités-champignons dont les ranchos (bidonvilles) enserrent les villas somptueuses et les buildings où vivent les privilégiés (Le Nouvel Observateur, 12 déc. 1977, p. 83, col. 1).
Prononc. et Orth.: [ʀantʃo], [ʀ ɑ ̃-]. Étymol. et Hist. 1868 (Verne, loc. cit.). Empr. à l'esp. et à l'hispano-amér.rancho, v. ranch* étymol.
DÉR.
Rancherie, subst. fém.Village d'Indiens indépendants, dans certaines parties de l'Amérique du Sud. Les vieillards des rancheries qui ne sont plus en état de chasser, vivent aux dépens de tout leur village, et sont assez généralement considérés (Voy. La Pérouse, t. 2, 1797, p. 272). [ʀ ɑ ̃ ʃ ʀi]. 1reattest. 1797 supra; empr. à l'hispano-amér. ranchería « village, campement » (att. dep. 1565, Aguado ds Fried.), dér. de rancho (v. ranch).
BBG.Pohl (J.). Contribution à l'hist. de qq. mots. Arch. St. n. Spr. 1969, t. 205, p. 371.