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RAMEUX, -EUSE, adj.
A. − [En parlant d'une plante ligneuse ou de certaines de ses parties] Qui a des branches, des rameaux, des ramilles. Des arbres dépouillés et tout rameux (Goncourt, Journal, 1885, p. 508).La quenouille est faite d'une tige de houx, rameuse au sommet, dont on réunit et noue les brindilles (Pesquidoux, Chez nous, 1923, p. 254).
B. − P. anal. [En parlant d'une chose concr.] Qui se divise en plusieurs éléments, en rameaux. Plexus d'artérioles rameuses qui proviennent de l'artère carotide (Cuvier, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 185).Une concrétion rameuse, telle que le corail (Perrier, Philos. zool. av. Darwin, 1884, p. 217).
En partic. [En parlant du bois d'un cervidé] Un frisson qu'il ne connaissait pas le parcourut, de ses sabots fourchus à son bois rameux (Pesquidoux, Chez nous, 1921, p. 97).
[P. méton.; en parlant d'un cervidé ou d'une partie de sa tête] Ô guerriers énervés qui chassez par les monts Les grands élans rameux source de l'abondance (Leconte de Lisle, Poèmes barb., 1878, p. 83).Les deux bêtes aux aguets voyaient maintenant des échines qui bougeaient, des cous dressés, des fronts rameux (Genevoix, Dern. harde, 1938, p. 113).
C. − Au fig. [En parlant d'un système] Qui présente des divisions, des ramifications. [Les animaux] forment une série rameuse, irrégulièrement graduée, et qui n'a point de discontinuité dans ses parties (Lamarck, Philos. zool., t. 1, 1809, p. 59).
Prononc. et Orth.: [ʀamø], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1314 veine rameuse (Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A. Bos, t. 1, p. 106); 1556 vén. (Le Blanc, trad. de Cardan, f o218 r ods Gdf. Compl.). Dér. de rame1*; suff. -eux*. Fréq. abs. littér.: 20.