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RÉPÉTER, verbe trans.
I. − Empl. trans.
A. −
1. Redire.
a) Redire ce qu'on a déjà dit. Nos économistes ne savent que répéter (...) leur stérile aphorisme de liberté industrielle absolue (Comte,Philos. posit., t. 4, 1839-42, p. 221).M. de Broglie vint ensuite, avec des formes peu séantes, me sommer de répéter devant la Chambre les paroles que j'avais dites devant la commission de permanence, à l'occasion du discours de Grenoble (Thiers,Notes et souvenirs, 1870-1873, 1901 ds Rec. textes hist., p. 70).
[P. méton. du suj.] Sa lettre répétait indéfiniment: « Vous avez pu!... Vous avez pu!... Vous avez pu vous résigner à cela!... Vous avez pu vous perdre ainsi! » (Alain-Fournier,Meaulnes, 1913, p. 352).Il fit un pas vers Erlane dont la tête répétait « non », mécaniquement (Vercel,Cap. Conan, 1934, p. 164).
Empl. abs. La lassitude de répéter sans être compris nous invitait bientôt à nous taire (Ambrière,Gdes vac., 1946, p. 351).
SYNT. Répéter un mot, un nom, une phrase; répéter lentement, machinalement, posément; répéter avec énergie, insistance, rage, violence; répéter avec une voix déchirante, lamentable, querelleuse, sourde; répéter comme un perroquet, un refrain, une cantilène; répéter d'une voix enfantine, éteinte, pleurante; répéter à voix basse, haute; répéter bien/tout haut; répéter à demi-voix, à mi-voix; répéter par cœur; avoir souvent, maintes fois l'occasion de le répéter; tenir à le répéter; répéter une fois de plus; ne cesser de le répéter; répéter à s'égosiller, à satiété, à tout bout de champ (fam.).
b) Redire ce que quelqu'un d'autre a dit, le raconter. Les gens du pays lui ont donné un nom bizarre que je ne saurais vous répéter dans leur impossible patois (G. Leroux,Parfum, 1908, p. 44):
1. Les béatitudes célestes et les tourments de l'enfer étaient sans prise sur son esprit (...). Elle en faisait le récit fidèle à Pomme d'Api avant de s'endormir, mais de la même façon qu'elle lui eût répété un conte de fées ou une légende de Marie Coquelière. Boylesve,Leçon d'amour, 1902, p. 243.
Au passif. On ne se donnera pas même la peine d'examiner la question, de lire ce dont on parle sciemment sans l'avoir lu! Tout mensonge répété devient une vérité: on ne saurait avoir trop de mépris pour les opinions humaines (Chateaubr.,Mém., t. 3, 1848, p. 98).Tout ou presque allait être répété par les mouchards à l'affût (Céline,Voyage, 1932, p. 81).
Empl. factitif. [Le suj. désigne un appareil] Un ingénieur poète réussit enfin à faire répéter un mot par un appareil qu'il venait d'inventer, un mot bref, selon la chronique, et fort mal considéré dans la langue française (Samuel,Art mus. contemp., 1962, p. 630).
[Le suj. désigne l'écho] L'écho, comme le tonnerre, se mit aussitôt à sonner et répéta les aboiements (Cladel,Ompdrailles, 1879, p. 128).Au passif. Les colibris, les brillants oiseaux de Java et les tourterelles (...) dont les chants et les doux murmures sont répétés par les échos (Bern. de St-P.,Harm. nat., 1814, p. 351).
Synon. de rediffuser.Le disque souple naquit du désir du producteur de pouvoir procéder lui-même à des enregistrements. D'abord pour répéter des émissions, telles que le journal parlé (Matras,Radiodiff. et télév., 1958, p. 43).
SYNT. Répéter un bruit, un secret, une calomnie, une conversation, une nouvelle; répéter qqc. fidèlement, mot à mot, mot pour mot; s'abstenir de répéter.
2. P. ext. Exprimer à nouveau une idée, une pensée (en l'empruntant à quelqu'un d'autre), la reformuler, s'en faire l'écho. Les gens médiocres (...) ne sont étonnés de rien (...) quand ils prennent la parole à leur tour, ils vous répètent avec beaucoup de confiance, comme si c'était de leur cru, ce qu'ils ont ailleurs entendu dire à vous même (Delacroix,Journal, 1852, p. 461).
[Avec insistance ou d'une manière fastidieuse, notamment avec les adv. toujours, trop, tant] Rabâcher, ressasser, seriner. Répéter toujours la même chose; on ne saurait trop le répéter. L'aveugle accusation absolue, tant répétée contre le catholicisme, d'avoir (...) toujours tendu à étouffer le développement populaire de l'intelligence humaine (Comte,Philos. posit., t. 2, 1839-42, p. 295):
2. On se souvient qu'au « Grand Siècle » un de nos moralistes les plus lucides avait hasardé cette définition que nos maîtres nous ont répétée, sans trop faire effort d'ailleurs pour nous l'expliquer à fond: « L'honnête homme est celui qui ne se pique de rien ». Antoine, Passeron,Réforme Univ., 1966, p. 112.
[Dans un sens de blâme] Rapporter ce qu'on a entendu. Prenez garde à cet homme, il est sujet à répéter ce qu'on a dit, ou simplement à répéter. Les enfants répètent sans se douter des inconvénients que cela peut avoir (Ac.1935).V. coûter B 2 ex. de Gracq.
B. − Refaire. Synon. réitérer, renouveler.
1.
a) Refaire ce qu'on a déjà fait. Répéter un geste, des efforts, des essais; répéter des examens (médicaux), des exercices physiques; répéter une expérience (avec succès), une observation, des tentatives. Tu as répété sur toi-même l'expérience dont va mourir cette pauvre enfant (Curel,Nouv. idole, 1899, iii, 2, p. 240).Nous sommes en train de répéter toutes les erreurs d'avant-guerre! (Beauvoir,Mandarins, 1954, p. 223).
b) [Le suj. désigne un indéterminé à valeur de neutre] Qu'il s'agisse de la science ou des arts, on observe (...) que toujours ce qui se fait répète ce qui fut fait, ou le réfute: le répète en d'autres tons, l'épure, l'amplifie, le simplifie (Valéry,Variété II, 1929, p. 197).
c) Au passif. L'opération [l'épilation] peut être répétée sans inconvénient (Quillet Méd.1965, p. 316).
d) [P. méton. du suj.] Dans le domaine de la circulation ferroviaire, de la nav.Répéter un signal/des signaux. La lanterne à trois couleurs d'un homme d'équipe décrivit des arcs de cercle et sa trompe mugit le coup double du refoulement. À l'autre bout de la voie, proche la machine attelée, une autre lanterne répétait le signal (Hamp,Marée, 1908, p. 42).
2. En partic.
a) Redire ou refaire pour fixer dans sa mémoire. Répéter un sermon, une leçon. Toutes ces phrases de fatuité moqueuse que j'avais répétées comme une leçon et comme un rôle pendant le temps de mes désordres, me traversèrent l'esprit subitement (Musset,Confess. enf. s., 1836, p. 225).
b) MUS., THÉÂTRE. Dire, faire plusieurs fois ce qu'on doit dire/faire/exécuter au cours d'une réprésentation en public, s'exercer à le dire/faire à plusieurs reprises en privé; mettre (une pièce) en répétition. Répéter un morceau, un rôle, une pièce. Nous répétons les quatre actes avec les décors (Flaub.,Corresp., 1872, p. 2).Elle exécute de temps en temps, en dix minutes, un morceau qu'elle a répété pendant huit jours (Alain,Propos, 1921, p. 240).Empl. abs. [Les figurantes] ont, pour répéter, épinglé leurs jupes en pagne autour des hanches (Colette,Music-hall, 1913, p. 115).
C. − Reproduire.
1. [Le suj. et l'obj. désignent un inanimé]
a) Dans le domaine concr.
α) [Le suj. désigne une horloge] Synon. indiquer, sonner.Toutes les horloges répétèrent une heure comme elles avaient annoncé minuit (Maupass.,Bel-Ami, 1885, p. 373).
β) [Le suj. désigne un miroir, une image réfléchie] Synon. réfléchir.Le lac, les flots du lac répète(nt) la lumière de la lune, les feux du soleil couchant. Pour lui la mer était gaie, vive, spirituelle au milieu du jour, lorsqu'elle frissonnait en répétant l'éclat de la lumière par ses mille facettes éblouissantes (Balzac,Enf. maudit, 1831, p. 391).[Faust] vit par les yeux, et ses grands yeux jamais ne se lassent de s'imprégner de figures et de couleurs. Il s'enivre de tout objet qui lui répète la lumière; il vit de voir (Valéry,Variété IV, 1938, p. 110).
P. anal., ou p. métaph. Mais sa voix juste et pure était le diapason auquel il accordait son âme. Il suffisait que Christophe crût entendre, par avance, cette voix répéter sa pensée, pour qu'il ne pensât rien qui ne fût juste, pur, et digne d'être répété (Rolland,J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1549).
γ) [Le suj. désigne un motif, un ornement, un lieu reproduit avec symétrie] Pour cacher le grand mur nu de la maison de gauche (...) on y avait répété les fenêtres, de fausses fenêtres peintes, aux persiennes éternellement closes (Zola,Pot-Bouille, 1882, p. 7).
b) Dans le domaine abstr.Aujourd'hui répétait hier, il n'y avait ni arrêt ni dénouement (Zola,Pot-Bouille, 1882, p. 381).
2. [Le suj. et l'obj. désignent des êtres animés] Synon. perpétuer, recréer.Des fils dignement nés et dressés continuent et répètent leurs pères (Barrès,Amit. fr., 1903, p. 35).[P. méton. du compl.] On a vu que l'infériorité de la femme venait originellement de ce qu'elle s'est d'abord bornée à répéter la vie (Beauvoir,Deux. sexe, t. 2, 1949, p. 340).
D. − DR. Réclamer le remboursement d'une somme dont on n'était pas redevable. Répéter l'indu; avoir le droit de répéter. Donc, répétez, c'est-à-dire demandez l'arriéré de votre usufruit, faites-le liquider et déterminer, quitte à ne pas le prendre immédiatement, ainsi que toutes vos dépenses pour le procès et pour votre séjour (Balzac,Lettres étr., t. 2, 1844, p. 364).
II. − Empl. pronom.
A. − Souvent réfl.
1.
a) [Corresp. à supra I A] Redire les mêmes choses. Avoir le défaut de se répéter; se répéter avec affectation, obstination; se répéter sans cesse, sans s'en apercevoir; se répéter fastidieusement, volontiers. Sur les choses extrêmes − comme la mort − les vivants, qui se renouvellent, se répètent indéfiniment. Ils vont entre trois ou quatre idées qui leur sont les quatre murs de leur chambre mentale, renvoyés de l'une à l'autre paroi comme balles (Valéry,Mauv. pens., 1942, p. 103).
[Avec une connotation péj.] Synon. radoter.Les vieillards sont sujets à se répéter (DG).
Empl. réfl. indir. Se redire un mot; se redire que; se répéter un mot; se répéter que. La culture serait comme un stupéfiant de la volonté, une dépravation de l'intelligence, un vice qu'on aime (...). Ces phrases fameuses, combien d'entre nous se les sont répétées désespérément (Massis,Jugements, 1923, p. 151):
3. ... si j'ai bonne mémoire tu n'as rien trouvé de plus clair pour répondre à ma plainte que ces deux mots éternels: « Il pleut! » en les faisant précéder toutefois (...) de cette affirmation que je me suis souvent répétée en me persuadant qu'elle nous rapprochait: « Il me semble... il me semble qu'il pleut! » J. Bousquet,Trad. du sil., 1936, p. 61.
b) En partic. [Corresp. à supra I B 2 a] Se répéter un mot; se répéter que (pour s'en souvenir). Pendant que l'officier essaye de lire, le coureur lui débite, en haletant toujours, le contenu du message qu'il s'est gravé dans la tête pour le cas où il perdrait le papier. Il se l'est répété vingt fois (Romains,Hommes bonne vol., 1938, p. 39).
2. [Corresp. à supra I B; le suj. désigne notamment un artiste, un écrivain] Employer les mêmes moyens, traiter les mêmes sujets. Tout ce qu'il [Marivaux] avait à donner de bon, il l'avait produit et à plusieurs reprises (...) aux yeux des autres, il se répétait (Sainte-Beuve,Caus. lundi, t. 9, 1854, p. 378).Il ne m'intéresse pas d'établir si Chirico peint mieux ou plus mal, s'il se répète ou s'il invente (Cocteau,Crit. indir., 1932, p. 18).
3. [Corresp. à supra I C 1] Se reproduire; se reproduire plusieurs fois.
a) Domaine concr.
α) [Le suj. désigne la sonnerie de la pendule...] La sonnerie de la pendule se répète, exactement la même, toutes les demi-heures (Dagn.1965).
β) [Le suj. désigne l'image réfléchie par une surface plane, un miroir] Se refléter, se réfléchir. Emma (...) appuyait son chignon contre le dossier du vieux fauteuil (...) et sa tête nue se répétait dans la glace avec la raie blanche au milieu, et le bout de ses oreilles dépassant sous ses bandeaux (Flaub.,MmeBovary, t. 2, 1857, p. 77).Sur le sol, la verrière se répétait, verte et rouge (Benoit,Atlant., 1919, p. 252).
γ) [Le suj. désigne l'ornement du motif d'un tableau, l'ordonnance, la disposition des pièces d'un même appartement, d'un niveau par rapport à un autre...] Telle courbure, tel ovale, tel angle, telle sinuosité dans le modèle doit se répéter dans la copie par une ligne de même nature (Taine,Philos. art, t. 1, 1865, p. 68).
δ) [Le suj. désigne un individu] [Les soldats] se consultaient des yeux, et plus d'un sourire se répétait de bouche en bouche (Balzac,Chouans, 1829, p. 27).
b) Domaine abstr.Synon. se renouveler.La nature se répétait de plus en plus paresseusement, sans goût, sans verve créatrice (Arnoux,Calendr. Fl., 1946, p. 316).C'était vraiment un de ces endroits où les jours se répètent à longueur d'année (...) sans que rien n'arrive jamais (Beauvoir,Mandarins, 1954, p. 499).
B. − Empl. pronom., passif
1. [Corresp. à supra I B 1; le suj. désigne un inanimé] Être répété. On peut à la rigueur, en accaparant des stocks ou en spéculant en bourse, réaliser quelques gains aux dépens d'autrui; mais ces « coups » ne peuvent se répéter souvent (Wilbois,Comment fonct. entr., 1941, p. 4).
2. En partic.
a) Dans le domaine des arts.[Le suj. désigne un mot, une note, un ornement, un motif...] Le même mot se répète trois fois dans un rondeau (Ac.).Toute note qui a été entendue à la fin d'un temps ou d'une mesure et qui se répète au temps ou à la mesure qui suit, pour descendre ensuite d'un degré, est une appogiature (Fétis,Harm., 1849, p. 117).La difficulté réside dans le fait que la véritable poterie représente une réussite technique qui ne peut se répéter souvent (Lowie,Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 148).
b) [Corresp. à supra I B 2 b; le suj. désigne une œuvre musicale, dramatique, chorégraphique] ,,Être mise en répétition`` (Littré).
C. − Empl. pronom. réciproque. Se redire mutuellement plusieurs fois la même chose, les mêmes paroles. P. métaph. Ô l'Eau, sœur de mon âme, empire des noyés, Se répétant le soir l'une à l'autre: « Voyez S'il est une douleur comparable à la mienne! » (Rodenbach,Règne sil., 1891, p. 65).
REM. 1.
Répétable, adj.Qui peut être répété, recommencé, refait ou reproduit. Il n'y a de fait, objet de science, que répétable (Schaeffer,Rech. mus. concr., 1952, p. 144).
2.
Répétailler, verbe trans.,fam. Répéter sans cesse. Répétailler toujours la même chose; ne faire que répétailler. Quel langage [celui de Guizot] sec, monotone, (...) répétant, répétaillant, à satiété les mêmes choses (Sainte-Beuve,Poisons, 1896, p. 66).Empl. pronom. réfl. Un jour un député méridional, ministériel et ennuyeux, cherchait à mettre en ordre ses feuillets à la tribune, sans y réussir, et (...) le président, l'entendant se répétailler pendant cette opération, s'écria: « Tu auras beau battre tes cartes, tu n'y trouveras pas d'atouts! » (Balzac, Œuvres div., t. 3, 1843, p. 567).
Prononc. et Orth.: [ʀepete], (il) répète [ʀepεt]. Ac. 1694, 1718: repeter; dep. 1740: répéter. Conj. v. abréger. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1210 « redire, exprimer de nouveau » (Raoul de Houdenc, Meraugis, 314, var. ds T.-L.); 2. 1269-78 « ramener à sa mémoire » (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 7137); 3. 1530 répéter une leçon (Palsgr., p. 686); 1663 théâtre (Molière, Impromptu de Versailles, 1); 4. 1660 « expliquer en particulier à des élèves l'enseignement donné par un professeur » (Oudin Fr.-Esp.) 5. 1671 « reproduire un son (de l'écho) » (Pomey); 6. 1682 « refaire ce que l'on a déjà fait » (La Fontaine, Poème du quinquina ds Œuvres, éd. H. Régnier, t. 6, p. 323); 7. 1798 « reproduire pour la symétrie » (Ac.); 8. id. « rapporter ce qu'on a entendu » (ibid.). B. 1. Ca 1360 « réclamer, redemander » (H. Capet, 127 ds T.-L.); 2. 1626 dr. « réclamer ce qu'on a prêté » (A. Hardy, Théagène et Cariclée, éd. J. Quesnel, 141, 170). C. Verbe pronom. 1. 1718 « être redit, en parlant d'une chose » (Ac.); 2. 1693 « se servir des mêmes tours, des mêmes moyens à des fins stylistiques » (Fontenelle, Parallèle Racine, Corneille ds Littré); 3. 1827 « être reproduit » (Chateaubr., Voy. Amér. et Ital., t. 1, p. 64); 4. 1872 « être mise en répétition (d'une pièce de théâtre) » (T. Gautier, Le Bien public, 3 mars ds Littré Suppl. 1877). Empr. au lat.repetere « reprendre, recommencer », « évoquer », « revendiquer, réclamer », « se remettre à faire quelque chose »; cf. aussi repeir « répéter » (ca 1200, Règle St Benoit, éd. A. Héron, 1618, 1642). Fréq. abs. littér.: 12 065. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 14 610, b) 17 297; xxes.: a) 21 931, b) 16 382.
DÉR.
Répéteur, subst. masc.a) Rare. Celui qui répète. Les ignorants, les imbéciles, les répéteurs de banalités, parlaient de lui parce qu'on en parlait (Richepin,Morts biz., 1876, p. 258).Avoir vingt-cinq ans, l'âge des illusions (...) et être déjà un suiveur, un répéteur! (Léautaud,Journal littér., 3, 1914, p. 141).b) Télécomm. Ensemble d'organes permettant l'amplification des courants téléphoniques dans les deux sens de transmission. Il est franchi dans l'alimentation des caténaires de nos chemins de fer électrifiés, comme dans celle des « répéteurs » de nos câbles téléphoniques à grande distance (Decaux,Mesure temps, 1959, p. 38).Sc. Techn. spat. 1978 signale ,,ne pas confondre avec répondeur``. [ʀepetœ:ʀ]. 1resattest. a) fin xives. « celui qui redemande » (Gl. Gall.-lat., Richel. 1. 7684 ds Gdf.), b) 1660 « celui qui répète » (Oudin Esp.-fr., s.v. repetidor), c) 1953 télécomm. (Lar. 20eSuppl.); de répéter, suff. -eur2*.
BBG.Dub. Dér. 1962, p. 41 (s.v. répéteur). − Quem. DDL t. 27.