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* Dans l'article "PROGESTÉRONE,, subst. fém."
PROGESTÉRONE, subst. fém.
MÉD., ENDOCRINOL., PHYSIOL. Hormone sexuelle femelle, sécrétée par le corps jaune de l'ovaire des mammifères, après l'ovulation pendant la seconde moitié du cycle menstruel et pendant la grossesse, ou par le placenta, et qui modifie la muqueuse utérine afin de la rendre apte à la nidation de l'oeuf fécondé, et conditionne la gestation. Synon. lutéine (vieilli), progestine.Déjà elle [la science] se voit en mesure de fabriquer artificiellement un très grand nombre des produits normaux de l'activité vitale, et jusqu'à des alcaloïdes (...) ou même des hormones, comme (...) la progestérone (J. Rostand, Genèse vie, 1943, p.199).L'activité des différentes hormones peut être à certains égards (...) antagoniste, comme celle de la folliculine et de la progestérone dans le déterminisme du cycle ovarien (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p.774).V. folliculine ex. de Quillet Méd. 1965.
REM.
Progestine, subst. fém.,endocrinol., physiol., synon. (Ds. Méd. Biol. t.3 1972).
Prononc.: [pʀ ɔ ʒ εsteʀ ɔn]. V. -one. Étymol. et Hist. 1941 (P. Rey, Les Hormones, p.24). Empr. à l'all. progesterone (1935, W. M. Allen, Klinische Wochenschrift, 1182/I, ds NED Suppl2.), comp. à partir de l'angl. progestin, nom donné d'abord à cette hormone (1930, W. M. Allen, American Journal of Physiology, XCII, 174, ibid.) et de l'élém. formant -sterone, tiré de androsterone, élém. formé à partir de cholesterol, suff. -one (v. NED Suppl.).