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POUPONNIÈRE, subst. fém.
A.− Vieilli. Appareil en bois, se composant de deux compartiments circulaires à claire-voie, autrefois utilisé dans les crèches et destiné à faciliter les premiers pas des jeunes enfants. Synon. parc.Pouponnière où les enfants sont assis, prennent leur repas, et jouent près des nourrices (L. Heuzé, Description, plans et détails des établissements de bienfaisance,1851, p. 11 ds Quem. DDL t. 12).
B.− Lieu où l'on garde les jeunes enfants jour et nuit; en partic., établissement médicalisé destiné à recevoir jour et nuit des enfants de moins de trois ans, qui ne peuvent ni rester au sein de leur famille, ni faire l'objet d'un placement familial surveillé (d'apr. Sournia 1973). Que deviendra le complexe d'Œdipe dans une société, prévisible, où les enfants, dès la naissance séparés de leurs parents, seront élevés dans les pouponnières de l'État? (Larbaud, Journal,1934, p. 319).Dans les pouponnières d'adaptation, les nourrissons sont sevrés et adaptés à un régime avant de les rendre à leur famille ou de les confier à des œuvres de placement surveillé (Informations sociales,15 mars 1950, no6, p. 348).Les hôpitaux, les pouponnières, les écoles, ne reçoivent que de maigres allocations de combustibles (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 423).
P. métaph. Hollywood est une pouponnière de prodiges (Colette, Jumelle,1938, p. 59).
Prononc. et Orth. : [pupɔnjε:ʀ]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1851 « appareil pour faciliter les premiers pas des jeunes enfants » (L. Heuzé, loc. cit.); 2. 1892 « établissement où l'on garde les tout jeunes enfants » (Goncourt, Journal, p. 255). Dér. de poupon*; suff. -ière (-ier*). Bbg. Quem. DDL t. 20.