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* Dans l'article "PORTOIR,, subst. masc."
PORTOIR, subst. masc.
A. −
1. [Chez les Chartreux] Boîte en bois, munie d'une poignée sur le dessus et d'un panneau à glissière sur un côté, permettant de transporter individuellement jusqu'à chaque cellule le repas de chaque moine:
. Une partie des Frères passa devant nous. Ils se dirigeaient vers la cuisine, portant chacun une ou deux grandes boîtes à poignée. C'est le «portoir» dans lequel se trouvent les gamelles du repas. À la fin de la matinée, le travail fini, les Frères passent dans une salle proche de la cuisine, où tous les portoirs se trouvent préparés. Chacun prend alors le sien. R. Serrou, P. Vals,Au «Désert» de Chartreuse, Paris, éd. P. Horay, 1955, p.46.
2. Sorte de brancard pour transporter des blessés. Le portoir à lames démontables permet de soulever le blessé sans lui faire subir la moindre manipulation. Enfermé dans ce «portoir» le blessé est posé sur un brancard, amené à l'hôpital (L'Action automobile et touristique, juin 1965ds Gilb. 1980).
B. − Support sur lequel on place des objets à exposer. Quelques têtes de plâtre d'impératrices romaines, de Messalines quelconques, posées sur des portoirs (Goncourt,Journal, 1875, p.1040).Les conteneurs [pour les plantes] présentent des dimensions normalisées et sont mis en place sur des portoirs (Lar. agric.1981, s.v. conteneur).
REM.
Portoire, subst. fém.,région (Anjou). Petite cuve dans laquelle on transporte la vendange au pressoir. Synon. comporte (Sud-Ouest).Le récipient où l'on vide le raisin, dorénavant en plastique, non plus en bois, est la «portoire» (Les Vins de Loire, 1979, p.85).
Prononc.: [pɔ ʀtwa:ʀ]. Étymol. et Hist.1. Ca 1200 portoir «moyen de transport» (Dialogue Grégoire, éd. W. Foerster, p.242, 10); 2. 1680 «récipient de bois dans lequel on porte la nourriture aux Chartreux» (Rich.); 3. 1872 «sorte de hotte» (Primes d'honneur, Paris, p.164 ds Littré Suppl. 1877); 4. 1877 «sorte de fauteuil qui sert à porter des infirmes» (Littré Suppl.). Dér. de porter1*; suff. -oir*. Cf. b. lat. portatorius adj. dér. de portare (porter1*) «qui sert à porter», portatoria subst. fém. «brancard»; lat. médiév. portatorium subst. neutre «ce qui sert à porter, brancard, chaise à porteurs» (viiie-xes., Du Cange, Blaise, Latin. Med. Aev.). Au sens 3, cf. m. fr. portouoire (1548, Rabelais, Quart Livre, chap.I, éd. R. Marichal, p.34).