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POMPAGE, subst. masc.
A. − Action de pomper, de faire circuler un fluide à l'aide d'une pompe. (Dict.xxes.). Synon. exhaure.Le pompage des eaux d'égout; station de pompage d'un pipe-line.
− Pop. ,,Action de boire`` (Delvau 1883).
B. − Spécialement
1. ÉLECTR. ,,Fonctionnement anormal et instable d'une machine se traduisant par des oscillations autour d'un régime moyen`` (Quillet 1965).
♦ Centrale de pompage. Centrale qui permet de moduler la production en électricité. Centrales de pompage qui permettent de réaliser des transferts d'énergie, saisonniers (...), hebdomadaires (...) ou journaliers (GDEL).
2. INDUSTR. CHIM. ,,Méthode d'exploitation des puits de pétrole dans lesquels la pression de la couche productive n'est pas suffisante pour que le puits soit éruptif`` (Lar. encyclop.).
3. PHYS. ATOM. Pompage optique. Ensemble des méthodes expérimentales permettant de modifier, grâce à une irradiation lumineuse, la répartition du nombre d'atomes présents dans chaque état quantique (d'apr. Encyclop. Sc. Techn. t.9 1973, p.63). On a, par ce «pompage optique», réussi une «inversion des populations électroniques», le niveau supérieur devenant le plus peuplé (Science et vie, 1967, no592, p.148).
Prononc.: [pɔ ̃pa:ʒ]. Étymol. et Hist. 1. 1867 «action de boire beaucoup» (Delvau); 2. 1890 «action de pomper (un liquide ou un gaz)» (Ledieu, Cadiat, Nouv. matér. naval, t.1, p.226); 3. 1911 «variation périodique de certaines conditions de fonctionnement de part et d'autre d'un régime permanent» (Radium, t.8, p.472); 4. 1950 pompage optique (A. Kastler ds J. phys. et Radium, 8esérie, t.11, p.257). Dér. de pomper*; suff. -age*. Bbg. Quem. DDL t.5.