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PENNON, subst. masc.
A. − Vieilli. Empennage d'une flèche. Synon. plus usuel penne. (Dict.xixes.).
B. − Flamme à longue pointe que portaient au Moyen Âge les chevaliers au bout de leur lance. Le banneret à qui suffisait jadis de porter la cotte de maille, le haubert, de bien manier la lance et de montrer son pennon, doit aujourd'hui faire preuve d'intelligence (Balzac, Langeais, 1834, p.220).Les côtes de la Grande-Bretagne, qu'aborda Guillaume le Conquérant, ont vu débarquer Charles le Dixième sans pennon et sans lance (Chateaubr., Mém., t.3, 1848, p.670).V. bannière ex. 1.
MAR. ,,Petite girouette ou banderole en étamine, attachée à quelque hauteur au-dessus du pont, à une vergue ou à un galhauban, pour indiquer la direction du vent`` (Gruss 1978). Jean, cargue le pennon, pavillon qu'on abhorre, Attachons à ces mâts ce flottant météore Qu'envoie un ciel vengeur! (Borel, Rhaps., 1832, p.31).
C. − HÉRALD. Pen(n)on généalogique, héraldique. Écu dont les quartiers ou partitions indiquent les alliances ou les degrés généalogiques de la famille intéressée. Les partitions, c'est-à-dire les divisions de l'écu, se multiplient, ainsi que les quartiers d'alliance ou de prétention. Toute figure d'objet vivant ou inanimé y est admise. Toutes les combinaisons sont possibles. Le pennon d'Espagne devient un résumé d'histoire (L'Hist. et ses méth., 1961, p.747).
REM. 1.
Pennonage, subst. masc.a) Droit de porter pennon au Moyen Âge. (Dict.xixeet xxes.). b) Hist. ,,Dans certaines milices urbaines, enseigne de la subdivision d'une bannière, et cette subdivision elle-même`` (Fédou Moy. Âge 1980). Quant à la milice urbaine [de Lyon] que formaient sous le nom de pennonage des compagnies appartenant chacune à l'un des quartiers de la ville (...) elle dura jusqu'à la révolution de 1789 (Thierry, Tiers État, 1853, p.245).
2.
Pennonceau, subst. masc.Petit pennon. En appos., subst. masc. plur. V. banneret ex. 2.
Prononc. et Orth.: [pεn(n)ɔ ̃], [pe-]. Att. ds Ac. 1694-1762 et dep. 1835. Forme penon [pə-], entrée séparée ds Ac. dep.1835 et ds Littré, Rob., Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist.1. Ca 1140 penun «plume qui garnit la baguette d'une flèche» (Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 4418); 2. ca 1160 penons «drapeau triangulaire à longue pointe que portaient les chevaliers au Moyen Âge, au bout de leur lance» (Eneas, 4276 ds T.-L.); 3. 1680 «armoirie» (Rich.); 1685 pennon généalogique (Fur.); 4. 1773 penon mar. (Bourdé de Villehuet, Manuel des Marins, t.2, p.144). Dér. de penne*; suff. -on1*. Fréq. abs. littér.: 25.