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PATTÉ, -ÉE, adj. et subst. fém.
I. − Adj., HÉRALD. [En parlant de croix, de sautoirs, etc.] ,,Dont les branches s'élargissent à leur extrémité en forme de patte (on dit aussi formé)`` (L'Hist. et ses méth., 1961, p.764).
II. − Subst. fém., rare. Ce qui peut être emporté entre les pattes:
. Où l'emmène-t-elle [une araignée]? Sans doute dans un terrier semblable à celui que nous regardions hier soir, où une mouche-maçonne de la même espèce s'enfonçait, ramenant de chaque plongée, à reculons, une pattée de terre qu'elle égalisait au-dehors et repoussait assez loin du trou pour qu'elle ne risquât pas d'y retomber. Gide, Retour Tchad, 1928, p.999.
III. − Adj., région. (Centre et Ouest)
A. − Boueux. J'errai donc dans les chemins pattés, dans les bois rouillés, parfumés de champignons (Colette, Cl. Paris, 1901, p.8).
B. − ,,Qui a de la plume jusqu'aux pattes`` (France 1907).
C. − [En parlant d'une pers. qui revient des champs] ,,Dont les pieds sont chargés de terre`` (France 1907). En revenant des vignes, Vendanges! Ben patté, bien gouillé, Vendangés! (Chans. pop. du Nivernais, ds France, 1907).
Prononc. et Orth.: [pate]. Ac. 1694-1762: patté; 1798: paté; 1935: patté. Étymol. et Hist.1. Ca 1223 paté «qui a de grosses pattes» (Gautier de Coinci, éd. V. F. Koenig, I Mir. 10, 1645); 2. 1306 hérald. (Joinville, Saint Louis, éd. N. L. Corbett, § 158: croiz de gueules patee). Dér. de patte1*; suff. -é*.