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PARVENU, -UE, adj. et subst.
Péj. (Celui ou celle) qui s'est élevé à une condition sociale importante, souvent fortunée, sans en avoir acquis les usages, les manières, la culture. Synon. nouveau* riche.Commerçant, paysan, richard parvenu; mesquinerie, orgueil, vanité de parvenu(e). L'insolence d'un parvenu. Des manières de parvenu (Ac. 1935). Catherine était une Médicis, la fille de marchands florentins parvenus que les souverains de l'Europe n'avaient pas encore admis dans leur royale fraternité (Balzac, Martyr calv., 1841, p.101).Les parvenus (...) prétendent lutter avec l'argent contre la naissance et contre la supériorité intellectuelle (Reybaud, J. Paturot, 1842, p.204).Une parvenue sent son collier à son cou; mais il fallait ces regards [de la populace] pour que les élégantes sentissent leurs perles auxquelles un poids nouveau ajoutait de la valeur (Radiguet, Bal, 1923, p.35).V. étrenner ex. 4.
Prononc. et Orth.: [paʀvəny]. Ac. 1694: parvenu, üe; dep. 1718: parvenu, ue. Étymol. et Hist. 1718 subst. (Destouches, L'Obstacle imprévu, III, 6, p.67); 1735 adj. (Marivaux, Le Paysan parvenu [titre]). Part. passé de parvenir*. Fréq. abs. littér.: 2554. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 5337, b) 2992; xxes.: a) 2438, b) 3237.