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OESTROGÈNE, adj.
ENDOCRINOL. Qui provoque l'oestrus ou qui a une action féminisante. Différents corps de synthèse, plus ou moins voisins chimiquement des hormones naturelles, possèdent les mêmes propriétés oestrogènes, souvent plus actives, et sont utilisés en clinique (G. Bresse, Morphol. et physiol. animales,Paris, Larousse, 1953, p.774).V. oestrus ex.
Emploi subst. masc. Hormone stéroïde sexuelle, naturelle (sécrétée principalement par l'ovaire) ou de synthèse, dont la propriété caractéristique est de provoquer l'oestrus. C'est la sécrétion périodique d'oestrogène par l'ovaire qui, en s'intriquant avec la sécrétion de progestérone aboutit au cycle menstruel (Quillet Méd.1965, p.482).On fabrique de nombreux oestrogènes de synthèse, utilisés en contraception, en lutte biologique contre les prédateurs. Chez les oiseaux, les oestrogènes contrôlent également la mise en réserve du calcium nécessaire à la formation des coquilles d'oeuf (LemaireEnvir.1975).V. androgène ex.
REM. 1.
OEstrogénique, adj.a) Endocrinol. α) Relatif à une hormone oestrogène, aux oestrogènes. Sécrétion, thérapeutique oestrogénique. Expérimentalement, l'insuffisance oestrogénique conduit à l'ostéoporose et à la dégénérescence cartilagineuse (Ravault-Vignon, Rhumatol.,1956, p.552).Traitements oestrogéniques de la ménopause (Le Monde,3mars1976, p.19, col. 2). β) Synon. de oestrogène.Pour qu'une femme puisse être féconde, il faut une intégrité de son système endocrinien hypophysaire (hormone stimulante sexuelle) et ovarien (hormone oestrogénique et lutéinique) assurant la ponte ovulaire, un cycle menstruel harmonieux, puis le développement normal de la grossesse (Quillet Méd.1965, p.484).b) Obstétr. Coefficient d'utilisation oestrogénique. Rapport de la fraction oestrone-oestradiol sur la fraction oestriol des oestrogènes sécrétés au cours de la grossesse dont l'étude permet de porter un pronostic foetal au cours des grossesses menacées (d'apr. Lar. encyclop. Suppl. 1968).
2.
OEstrogénothérapie, subst. fém.,méd. ,,Emploi thérapeutique des oestrogènes naturels ou de synthèse`` (Méd. Flamm. 1975). L'ablation de testicules atrophiques après une longue oestrogénothérapie peut amener encore des sédations de douleurs par métastases osseuses (M. Dargent, Pratique cancérol.,Paris, 1969, p.401).Dans le cancer du sein inopérable avec ou sans métastases, on a proposé, à part l'androgénothérapie (...) l'oestrogénothérapie, mais seulement chez la femme ménopausée depuis au moins cinq ans (BlacqueMéd.1974, p.1192).
Prononc.: [εstʀ ɔ ʒ εn], [oe-]. Étymol. et Hist. 1951 (Lar. mens., p.587). Comp. des élém. oestro-, issu du gr. ο ι ̃ σ τ ρ ο ς «taon», v. oestre, au fig. «aiguillon, piqûre» d'où «désir véhément, passion folle», et -gène*. Bbg. Dub. Dér. 1962, p.70.