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NON-INTERVENTION, subst. fém.
A. − DR. PUBL. INTERNAT. Fait, pour un État, de ne pas intervenir militairement dans les affaires intérieures ou extérieures d'un autre État. Le principe de la non-intervention est une erreur de la faiblesse. Si nos idées d'indépendance nationale succombent en Pologne et en Belgique, nous ne résisterons pas, comme en 1793, pendant vingt ans à l'Europe (Balzac, OEuvres div., t.2, 1830, p.111).Maintenir avec rigueur et dans toutes ses conséquences le principe reconnu de non-intervention, afin de s'assurer l'appui des peuples dont l'existence a le même fondement que la nôtre (Lamennaisds L'Avenir, 1831, p.357).Ce sont les avions vendus par l'U.R.S.S. après que celle-ci a dénoncé la non-intervention (Malraux, Espoir, 1937, p.783).
B. − Rare. Fait de ne pas intervenir. La délicatesse technique de l'oeuvre tenait précisément à cette non intervention du thème (Du Bos, Journal, 1922, p.90).
REM. 1.
Non-interventionnisme, subst. masc.Fait de ne pas intervenir dans le cours des choses. Le non-interventionnisme (...) de Jacques a dû être fonction de Gide d'abord, puis −et plus tenacement encore −de Proust (Du Bos, Journal, 1925, p.311).Un autre égoïsme, semi-inconscient, s'insinue dans leur conduite à la faveur d'une sorte de laisser-aller et de non-interventionnisme nonchalant (Mounier, Traité caract., 1946, p.474).
2.
Non-interventionniste, subst. et adj.a) Subst. Partisan de la non-intervention (d'apr. Ac. Compl. 1842). b) Adj. ,,Conforme au principe de la non-intervention`` (Lar. 19e).
Prononc. et Orth.: [nɔnε ̃tε ʀvɑ ̃sjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1835. V. non-. Étymol. et Hist. 1830 (Balzac, loc. cit.). Comp. de non-* et de intervention*. Fréq. abs. littér.: 10.