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MERLU(S),(MERLU, MERLUS) subst. masc.
Poisson de mer comestible, au corps allongé pouvant dépasser un mètre de long, de couleur grise avec le ventre blanc, vivant dans les grandes profondeurs, vendu sous le nom de colin (à Paris). La pêche du maquereau constitue actuellement en tonnage l'une des premières de nos pêches avec celles du merlan et du merlu (Boyer, Pêches mar., 1967, p.68).
ZOOL. Poisson téléostéen de la famille des Gadidés (rem. s.v. Gade), caractérisé par deux nageoires dorsales et une anale. [Les dents] du merlus (gadus merluccius) sont (...) terminées par une pointe aplatie (Cuvier, Anat. comp., t.3, 1805, p.183).V. aussi Zool. t.3, 1972, p.1043 (Encyclop. de la Pléiade).
Prononc. et Orth.: [mε ʀly]. Ac. 1935: merlus. Lar. Lang. fr.: merlu. Étymol. et Hist. 1333 mellus (Texte cité par G. Roques ds Sém. lex. et sém. gramm. en m. fr., Actes du colloque de Bruxelles 1978, p.13); ca 1393 merlus, mellus (Ménagier de Paris, II, 199, 107 ds T.-L.). Peut-être issu du croisement de merlan* avec l'a. fr. lus, luz «brochet» (ca 1160, Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, I, 415 − Crespin, Thresor des trois langues, espagnole, françoise et italienne, 1637 d'apr. FEW t.5, p.436), lui-même du b. lat. lucius (ives.). FEW, loc. cit., suggère que le fr. est empr. à l'a. prov. merlus qui est att. dès le milieu du xiiies. (v. Rayn.); cependant, dans ce cas, l'origine de l'a. prov. reste obscure, merlan n'étant att. en prov. qu'à l'époque moderne. Bbg. Joret (Ch.). Étymol. fr. Merlus. Romania. 1880, t.9, pp.122-125. _ Quem. DDL t.4.