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MARCESCENT, -ENTE, adj.
BOT. [En parlant d'organes des végétaux ligneux] Qui se fane et se dessèche sans se détacher de la plante. Les feuilles dites marcescentes, telles que celles de certains chênes, demeurent fixées aux branches, à l'état sec, une partie de l'hiver (Plantefol, Bot. et biol. végét.,t. 1, 1931, p. 157).
− [P. méton., en parlant d'une plante] Qui se fane et se dessèche. Carotte marcescente. Aux fleurs marcescentes du minuscule parterre, elle laisse un pitoyant regard (Adam, Thé chez Miranda, 1886ds Plowert 1888).Et monstre indéfectible aux têtes renaissantes, Malgré l'automne et les couronnes marcescentes, De courir tes hasards mon âme n'est pas lasse (Moréas, Cantil.,1886, p. 113).
REM.
Marcescence, subst. fém.,bot. État d'une partie de plante qui se fane et se dessèche sans se détacher de cette dernière. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [maʀsεs(s)ɑ ̃], [-se-], fém. [-ɑ ̃:t]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1798 (Ventenat, Tableau du règne végétal, I, 361). Empr. au lat. marcescens, part. prés. de marcescere «se flétrir, se faner», inchoatif de marcere «être fané, flétri».