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MALFAISANCE, subst. fém.
A. − Vieilli ou région. [Le compl. du nom, explicité ou non, désigne une pers.] Tendance à faire du mal, fait de faire du mal. Anton. bienfaisance.Acte de malfaisance; agir par malfaisance. On a souvent (...) parlé de l'influence d'André Gide; on a dénoncé sa malfaisance (Massis,Jugements,1924, p. 87).Clodius (...) était devenu une sorte d'idée du mal; et, si l'on éprouvait sa malfaisance, lui, demeurait insaisissable (Bosco,Mas Théot.,1945, p. 195):
. ... les politiques (...) ont employé toutes leurs ressources de malfaisance à couvrir, par de nouvelles violations des lois, tout ce qu'ils ont pu des actes abominables que la conscience publique réprouve. Clemenceau,Vers réparation,1899, p. 230.
Rem. ,,Peu usité`` ds Ac. 1835, 1878, ,,vieilli`` ds DG, ,,vx`` ds Lar. Lang. fr.
B. − Caractère, effet nocif.
1. [D'une chose concr.] La malfaisance d'un air vicié, d'un produit avarié (Ac.1935).À la séance du conseil municipal de Paris du 22 décembre 1930, M. Fernand Laurent évoqua «l'archaïsme grotesque, la bêtise profonde, et la malfaisance certaine du tramway» (Albitreccia,Gds moyens transp.,1931, p. 68).Quand on sait quelle peut être la malfaisance ou le bienfait de cette petite ampoule que l'infirmière ou le médecin injecte au malade, on postule une surveillance minutieuse des moindres produits thérapeutiques livrés au public (Biot,Princ. et techn. pol. santé,1933, p. 11).
2. [D'une chose abstr.] L'auteur est jugé d'après le bienfait de son oeuvre, ou d'après sa malfaisance (Arts et litt.,1936, p. 40-7).La malfaisance du racisme (Marin,Ét. ethn.,1954, p.31).
Prononc. et Orth.: [malfəzɑ ̃:s]. Vx [-fε-] ds Nod. 1844, Littré, DG. Cf. faire1. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1738 «disposition à faire le mal» (Argenson, Journ., I, p. 293 ds Brunot t. 6, p. 116, note 1); 2. 1830 «effet nocif» la malfaisance de la civilisation (Fourier, Nouv. monde industr., p. 88). Dér. de malfaisant*; suff. -ance*. Fréq. abs. littér.: 47. Bbg. Gohin 1903, p. 238.