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LUBRICITÉ, subst. fém.
Péjoratif
A.− Penchant effréné pour les plaisirs sexuels. Synon. luxure, paillardise, salacité.Ce qui caractérisa l'homme durant des siècles, ce fut (...) cette lubricité de singe qui (...) faisait de toute l'année pour lui un rut perpétuel (Renan, Hist. peuple Isr., t. 1, 1887, p. 4).La mode du strip-tease (...) est une façon de provoquer la lubricité des spectateurs (Jeux et sports,1967, p. 810):
Nulle part, fût-ce même au fond de la cité, L'impudeur, la débauche et la lubricité, La luxure au front blanc creusé de cicatrices, Et le libertinage avec ses milles vices, Ne dansèrent en chœur ballets plus triomphants! Banville, Odes funamb.,1859, p. 79.
P. méton. Action lubrique. Synon. débauche.Les lubricités de Borgia (Soulié, Mém. diable,t. 2, 1837, p. 87).Ce qu'il me faut, c'est la porte bien close, pour accomplir en paix les lubricités taciturnes; j'aime la bouffissure des tissus, les exagérations d'organes, les hermaphrodismes monstrueux, la sueur aigre, les dégoûts irritants (Flaub., Tentation,1849, p. 374).
B.− Caractère de ce qui manifeste ou cherche à provoquer un penchant effréné pour les plaisirs sexuels. J'ai vu dans des tombeaux étrusques des peintures d'une sensualité et même d'une lubricité évidentes (Gide, Journal,1941, p. 99).
Prononc. et Orth. : [lybʀisite]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1370 (Nicole Oresme s. réf. d'apr. Meunier, p. 172 : incontinence et lubricité ou deshonnesteté); xves. [ms.] (Evrart de Conty, Probl. d'Aristote, BN 210, fo224d ds Gdf. Compl.). Empr. au b. lat. lubricitas « nature glissante, inconstante », lat. médiév. « impudicité » (1283 d'apr. Latham), dér. de lubricus (lubrique*). Fréq. abs littér. : 56. Bbg. Quem. DDL t. 18.