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JAPONISME, subst. masc.
A. − Vieilli. Intérêt pour ce qui vient du Japon, en particulier pour l'art japonais. Le japonisme des estampes et des laques ne résista pas à la connaissance du grand art bouddhique du Japon (Malraux, Voix sil.,1951, p. 496).L'Extrême-Orient apporte lui aussi une source d'inspiration, le japonisme, révélé par l'exposition internationale de 1873 à Vienne (Grandjean, Orfèvr. xixes., 1962, p. 75):
1. Je parle par exemple du japonisme, et ils [les journalistes] ne voient dans une vitrine que quelques bibelots ridicules (...). Les malheureux! Ils ne se sont pas aperçus à l'heure qu'il est que tout l'Impressionnisme (...) est fait par la contemplation et l'imitation des impressions claires du Japon. Goncourt, Journal,1884, p. 334.
B. − Influence japonaise :
2. Le japonisme de Miss Alexander [de Whistler] ne saute pas d'abord aux yeux et l'on peut même discuter le commentaire classique de cette toile qui impute au Japon le parti-pris de découpage de la silhouette sur le fond ou l'unité des teintes de ce fond. On est seulement en droit semble-t-il de parler de japonisme s'il s'agit de la gamme des couleurs : teintes mates et comme cendrées, accord de tons neutres et de gris rappelant les fonds de papier des estampes. P. Francastel, L'Impressionnisme, Paris, Les Belles Lettres, 1937, p. 146.
Prononc. : [ʒapɔnism]. Étymol. et Hist. 1876,31 déc. (Em. Bergerat, Journ. offic., p. 9944, 2ecol. ds Littré Suppl.). Dér. de Japon, n. géogr., v. japon; suff. -isme*.