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INVOLUTIF, -IVE, adj.
I. − [Correspond à involution I]
A. − BOT. [Correspond à involution I A 1] ,,Feuilles involutives. (...) Feuilles dont les deux moitiés longitudinales sont roulées en dedans. Préfoliation involutive. (...) Celle dans laquelle les jeunes feuilles sont involutives`` (Littré-Robin 1858 et 1865). Synon. involuté (infra).
B. − GÉOM. [Correspond à involution I A 3] Qui a rapport à une involution, qui est en involution. Correspondances involutives (Lar. encyclop.).Faisceau involutif (Quillet1965).
C. − Au fig. Le rêve (...) est involutif. Il se développe de dehors en dedans, par l'allusion (L. Daudet, Rêve éveillé,1926, p. 41).
II. − [Correspond à involution II]
A. − BIOL. Qui est marqué par une régression. Assez tôt l'organisme humain est en involution, il perd peu à peu ses possibilités évolutives et se dirige vers la mort. La période involutive la plus caractéristique sur le plan sexuel est l'âge climatérique qui atteint l'appareil génital par atrophie testiculaire ou ovarienne (Bastin1970).
B. − MATH. Qui, effectué 2 (ou 2n) fois, s'annule, étant sa propre inverse. Relation, dualité involutive. L'ensemble dual n'est autre que l'ensemble primitif où toutes les relations d'ordre sont inversées. La dualité (...) est de plus une opération involutive, puisque le dual d'un ensemble dual redonne l'ensemble primitif (Gds cour. pensée math.,1948, p. 62).
REM.
Involuté, -ée, adj.,bot. Qui est roulé de dehors en dedans. Feuilles involutées ou involutives. Les feuilles proprement dites, lorsque leur limbe a acquis une certaine grandeur dans le bourgeon, y sont en général diversement pliées ou roulées sur elles-mêmes, de manière à s'adapter à sa forme arrondie et à occuper le moins de place possible. (...) elles peuvent être : 1opliées (...); 2oroulées (...) en dedans (f[euilles] involutées (...); exemple : Violette ...) (A. de Jussieu, Cours élém. d'hist. naturelle, Bot., Paris, Masson, Garnier, 12eéd., 1884, pp. 125-126).
Prononc. et Orth. : [ε ̃vɔlytif], fém. [-i:v]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1798 bot. (L.C.M. Richard, Dict. élém. de bot., p. 70, s.v. gemmation); 2. 1919 « qui roule sur lui-même » (L. Daudet, Monde images, p. 184 : j'admets fort bien (...) que l'homme soit un résumé de l'univers, mais involutif et non évolutif); 3. 1931 géom. (Lar. 20e). Dér. du lat. involutus « enveloppé », part. passé adj. de involvere, v. involution; suff. -if*.