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IDÉALISATION, subst. fém.
Action d'idéaliser; résultat de cette action. Idéalisation du passé, d'une personne. Cessant de la juger telle qu'il l'avait vue d'abord il ne l'apercevait plus à présent qu'à travers le lyrisme de ses phrases (...). Ce travail quotidien d'idéalisation la lui montrait à peu près telle qu'il l'aurait rêvée (Maupass., Notre cœur,1890, p. 341).Le mal lui-même est comme sublimé et idéalisé [dans le totémisme]. La question qui se pose est de savoir d'où vient cette idéalisation (Durkheim, Formes élém. vie relig.,1912, p. 602) :
Il [A. Devéria] savait colorer la pierre lithographique; tous ses dessins étaient pleins de charmes, distingués, et respiraient je ne sais quelle rêverie amène. Toutes ses femmes coquettes et doucement sensuelles étaient les idéalisations de celles que l'on avait vues et désirées le soir dans les concerts, aux Bouffes, à l'Opéra ou dans les grands salons. Baudel., Salon,1845, p. 25.
PSYCHANAL. Processus psychique par lequel la valeur et les qualités de l'objet (le moi lui-même ou une autre personne) sont surévaluées et portées à la perfection. Lorsque Freud introduira l'Idéal du Moi dans la théorie psychanalytique en 1914, il insistera sur le fait que l'idéalisation concerne l'objet, et la sublimation, l'instinct (J. Chasseguet-Smirgel, L'Idéal du Moi, Paris, Tchou, 1975, p. 29).
Prononc. : [idealizasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1831 « action d'idéaliser; résultat de cette action » (Balzac, Renaiss., 1, 462 ds FEW t. 4, p 536b). Dér. du rad. de idéaliser*; suff. -(a)tion*; cf. l'angl. idealization, 1796 ds NED. Fréq. abs. littér. : 55.