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ICOGLAN, subst. masc.
HIST., vx. [Dans l'Empire ottoman] Officier du palais du Sultan; page du Sultan. Un jeune icoglan (Ac. 1835, 1878). C'est celui [un palais] des pages ou icoglans du grand sérail : c'est là que le Grand Seigneur fait élever et instruire les fils des familles de sa cour, ou de jeunes esclaves destinés aux emplois du sérail ou de l'empire (Lamart., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 419).Vous m'appartenez comme la créature est au Créateur, (...) comme l'icoglan est au Sultan (Balzac, Illus. perdues,1843, p. 719).La curiosité principale du cortège était le défilé des icoglans, ou gardes du corps, portant des casques ornés d'immenses cimiers garnis de hauts panaches bleus (Nerval, Voy. Orient., t. 3, 1851, pp. 264-265).
Prononc. et Orth. : [ikɔglɑ ̃]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1586 Ichioglan (Négoc. du Levant IV, 491, ds Fonds Barbier); 1624 Ichoglan (L. Deshayes de Courmenin, Voyage de Levant, p. 125 ds Fr. mod., t. 17, p. 135); 1710 icoglan [sic] (Rich., Additions). Empr. au turcičoġlany « jeune serviteur, qui peut encore pénétrer dans les appartements des femmes », composé de ič subst. « intérieur » et de oġlan « jeune garçon, page » (v. uhlan), (Lok. no895 et 1588; Devic). Icoglan, au lieu de ichoglan, est une graphie fautive reprise par la plupart des dictionnaires. Bbg. Arveiller (R). R. Ling. rom. 1975, t. 39, p. 208. - Quem. DDL t. 5.