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GÂCHAGE, subst. masc.
A. − [Correspond à gâcher A] Action de délayer le plâtre, le ciment, le mortier. Eau de gâchage. Le gâchage du plâtre a pour but de faire reprendre au plâtre l'eau qu'il a perdue à la cuisson (Wurtz, Dict. chim., t. 2, 2evol., 1876, p. 1070).
B. − [Correspond à gâcher B] Action de perdre quelque chose par manque de soin, d'ordre. Gâchage du temps, de l'argent, de l'ouvrage, des provisions, de ses dons, de ses facultés. Ces ignobles gâchages de viandes jetées dans la fosse aux bêtes (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1436) :
Il répondait qu'il travaillait autant qu'eux, qu'il travaillait plus qu'eux, et qu'il avait moins peur du travail. Rien ne le dégoûtait autant que le sabotage, le gâchage du travail, la fainéantise érigée en principe. Rolland, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p. 1287.
En partic. Gâchage de prix. ,,Pratique commerciale consistant à vendre un produit à vil prix (...) considérée comme un moyen de concurrence déloyale`` (Bern.-Colli 1975).
Prononc. et Orth. : [gɑ ʃa:ʒ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1807 « action de délayer le plâtre, le mortier » (Oppenheim, L'Art de fabriquer la poterie, façon anglaise..., p. 19); 2. 1890 « action de gaspiller, de faire sans soin » (DG). Dér. de gâcher*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 12.