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GYMNASTE, subst. masc.
A. − ANTIQ. Celui qui, dans le gymnase, dirigeait les exercices et formait les athlètes. Le gymnaste était non celui qui enseignait les mouvements, c'était le pédotribe, mais celui qui savait approprier les divers exercices à la constitution des individus dont il dirigeait le régime (Littré).
B. − Mod. Personne qui pratique assidûment les exercices de gymnastique comme amateur ou comme professionnel :
Ils venaient de la grande rue, claudicants et solennels, vifs, vigilants et militaires. Ils ne cessaient de couiner. Ils faisaient penser à ces défilés de gymnastes, portant orgueilleusement leur bannière et chantant fermement d'une voix très fausse. Vercors, Silence mer,1942, p. 19.
Prononc. et Orth. : [ʒimnast]. Att. ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. xves. adj. ginaste « habile dans les exercices » (Chron. et hist. saint et prof., Ars. 3515, fo25d ds Gdf. Compl.); 1611 gymnaste (Cotgr.); 2. 1534 Gymnaste « nom de l'escuyer et maître de gymnastique de Gargantua » (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, M. A. Screech, XVII, 24, p. 115); 1752 subst. masc. « officier qui enseignait la gymnastique chez les Grecs » (Trév.); 3. 1855 « personne qui s'adonne à la gymnastique » (Sand, Hist. vie, t. 4, p. 388). Empr. au gr. γ υ μ ν α σ τ η ́ ς « maître de gymnastique ». Fréq. abs. littér. : 45.