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GRINGUE, subst. masc.
I. − Arg., vx. Pain. Pas d'gringue, du rab de dure, et c'te dure, c'était du veau [Barbusse], Feu, [dans l'Œuvre] 21-8-16 (Esn.Poilu1919, p. 284).
II. − Pop. Faire du gringue à (qqn). Parler à (une femme) dans le but de la séduire. Synon. fam. baratiner, faire du plat à (qqn).Qu'elle serait encore bien plus radieuse et splendide cent dix mille fois, j'y ferais pas le moindre gringue! (Céline, Mort à crédit,1936, p. 278).V. ex. de Sartre s.v. fesse A 1 a β.
Prononc. : [gʀ ε ̃:g]. Étymol. et Hist. 1. 1878 « pain » (Rigaud, Dict. jargon paris., p. 183); 2. 1901 faire du gringue à (Bruant). D'apr. Sain. Lang. par., p. 94, le mot est à rattacher à grigne « croûton de pain » (v. ce mot), le « démouillement » de la nasale étant fréq. dans l'anc. arg. L'apparition du sens 2 s'explique par la transposition de la métaphore des pêcheurs : faire des petits pains « faire l'aimable, le gentil pour appâter » et p. ext. « faire la cour à une femme » (cf. Chautard, Vie étrange arg., 1931, p. 356).