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GREFFE1, subst. masc.
A. − Bureau d'un tribunal ou d'une cour où sont notamment conservés les minutes des jugements et arrêts, les divers actes judiciaires, les pièces à conviction, les doubles des registres de l'état civil, et où se font les déclarations relatives à la procédure. Greffe civil; greffe du tribunal de commerce, de police; déposer des pièces de procès au greffe. Je me présentai donc au greffe criminel, et je demandai jour pour subir interrogatoire, pour anéantir toute plainte (Marat, Pamphlets, Appel à la Nation, 1790, p. 139) :
1. La renonciation à une succession ne se présume pas : elle ne peut plus être faite qu'au greffe du tribunal de première instance (...) sur un registre particulier tenu à cet effet. Code civil,1804, art. 784, p. 143.
B. − Vieilli. Charge d'une personne préposée au greffe; greffier :
2. La perspective d'une place au Palais, celle d'un greffe, la conscience du métier suffisent pour rendre le commis-greffier d'un juge d'instruction le rival heureux de la tombe, car la tombe est devenue indiscrète depuis les progrès de la chimie. Balzac, Splend. et mis.,1846, p. 395.
Prononc. : [gʀ εf]. Étymol. et Hist. I. [Mil. xies. grafie (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D.S. Blondheim, t. 1, p. 78)] 1remoitié du xiies. « stylet pour écrire » (Psautier de Cambridge, 44, 1 ds T.-L.). − xvies. ds Hug. II. 1. 1278 « office chargé d'administrer la dépense et de tenir les comptes de l'hôtel royal » (Documents Angevins, I, 76 cités par R. Arveiller ds R. Ling. rom. t. 40, p. 462); 2. 1636 « charge et émoluments de greffier » (Monet). I du lat. graphium « stylet, poinçon à écrire ». II formation régr. de greffier (FEW t. 4, p. 243).