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GOULÛMENT, adv.
D'une manière goulue, avec avidité.
A. − [Correspond à goulu A] Manger, dévorer, boire goulûment. Une grande fille blonde (...) se régalait goulûment de petites prunes violettes (Rolland, J.-Chr., Adolesc., 1905, p. 319).Ils sortent en effet, d'un grand couffin, des provisions dont ils commencent à s'empiffrer goulûment (Gide, Journal,1929, p. 923).
B. − [Correspond à goulu B] Son deuil fini, elle s'était mise à jouir goulûment de sa liberté (Gyp, Pas jalouse,1893, p. 30) :
Marcel (...) se précipite goulûment sur tout ce qui peut le distraire; a déjà dévoré, dans mon bureau, en moins de six jours, les livres que j'avais mis en réserve pour trois mois. Gide, Journal,1905, p. 171.
[Correspond à goulu B p. méton.] Alors Ninon le baisa goulûment (Boylesve, Leçon d'amour,1902, p. 131).La belle brune se tenait en arrière, levant sa lampe pour nous éclairer (...) Sulphart tendait déjà goulûment les mains. La femme le repoussa (Dorgelès, Croix bois,1919, p. 249).Goulûment Jean Péloueyre regardait cette Noémi qui avait dix-sept ans (Mauriac, Baiser Lépreux,1922, p. 157).
Prononc. et Orth. : [gulymɑ ̃]. Ds Ac. dep. 1694, d'abord sous la forme goulument (Ac. 1694-1798), puis goulûment, v. aussi Littré, DG, Lar. Lang. fr. Goulûment est de beaucoup le mieux attesté. Étymol. et Hist. 1546 (R. Estienne, Dict. Latinogallicum, 579b ds Rom. Forsch. t. 32, p. 72). Dér. de goulu*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 77.