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GONFALON, GONFANON, subst. masc.
A. − HIST. Bannière terminée par plusieurs fanons, suspendue à un fer de lance, sous laquelle venaient se ranger les vassaux d'un seigneur en temps de guerre. Synon. enseigne, oriflamme.Aigles et gonfalons au vent (Hugo, Rhin,1842, p. 293).Jacques Molay, grand maître de la chevalerie du temple, à cheval, et casqué de fer, haussant un gonfalon (Adam, Enf. Aust.,1902, p. 119).
En partic.
1. Bannière de l'Église qu'on arborait pour lever des troupes; bannière ecclésiastique. Mais l'épée (...) de capitaine général des milices pontificales devant laquelle s'inclinait le gonfalon de l'Église, son frère (...) la tenait (A. France, Vie littér.,1892, p. 51).
2. Bannière des républiques italiennes. Le gonfalonier était le gardien du gonfalon, ou étendard, dans les communes médiévales italiennes, surtout en Toscane (Encyclop. univ.,1975, p. 799).
B. − HÉRALD. ,,Meuble d'armoiries, qui a trois manipules ou trois pendants, nommés fanons, arrondis en demi-cercles`` (Grandm. 1852). Quand on lui eut dit les noms des quartiers qui correspondaient à ces gonfanons, aux brillants émaux, elle s'émerveilla de ces armoiries parlantes, rébus décoratifs (Péladan, Vice supr.,1884, p. 10).
Prononc. et Orth. : [gɔ ̃falɔ ̃] gonfalon, [-fanɔ ̃] gonfanon. Ac. 1762-1878 : -lon et -non; Ac. 1932 : -lon. Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 gunfanun « bannière de guerre » (Alexis, éd. Chr. Storey, 414); 2. fin du xives. « bannière ecclésiastique » (Froissart, Chroniques, éd. L. Mirot, t. 12, p. 318). De l'a. b. frq. *gundfano « bannière de guerre » (cf. l'a. h. all. gundfano « id. », composé de *gund « bataille » et de *fano, v. fanon, fanion). Gonfalon par dissimilation des nasales (Bourc.-Bourc., § 194, II), cf. gonfalonnier. Au sens 2, attesté dès le ixes. en lat. médiév. (Nierm.). Fréq. abs. littér. : 11. Bbg. Brüch 1913, p. 39, 139. - Walt. 1885, p. 97.