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GAFFEUR, -EUSE, adj. et subst.
[Correspond à gaffer2] (Celui, celle) qui fait des gaffes. Le ménage Ganderax, dont le pauvre mari, le gaffeur par excellence, vient ce matin de faire maladroitement un article sur Montesquiou-Fezensac sans nommer Popelin (Goncourt, Journal,1892, p. 296).C'est un des plus vifs plaisirs de Brague que de me traiter en novice, en élève gaffeuse (Colette, Vagab.,1910, p. 134).J'aime ces enfants, parce qu'ils sont maladroits, gaffeurs, insupportables (Cocteau, Mach. à écrire,1941, 1, 2, p. 111) :
Le gaffeur, d'un mot proféré, dérange les pieux mensonges qui ménageaient une situation délicate ou scabreuse, arrondissaient les angles, mais créaient vaille que vaille un modus vivendi. Le gaffeur dit ce qu'il ne faut pas dire, quand il ne faut pas le dire, là où il ne faut pas le dire; avec une sorte de cynisme innocent et de divination infaillible dans le manque de tact, il choisit le lieu et le moment le plus déplacés... Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 179.
REM.
Gaffeux, -euse, adj. et subst.− Vous faites visiter souvent? demandai-je tout soufflant et gaffeux (Céline, Voyage,1932, p. 475).
Prononc. et Orth. : [gafœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1932 (subst.). Étymol. et Hist. A. Subst. 1886 « personne qui commet des bévues, des maladresses » (Zola, Œuvre, p. 81). B. Adj. 1887 « maladroit, balourd » (Charivari, avril 1887 ds Fustier, Suppl. dict. Delvau). Dér. du rad. de gaffer2*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 25. Bbg. Quem. DDL t. 6.