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FLEURISTE, subst. et adj.
I.− Emploi subst.
A.− Vx. Celui, celle qui est amateur de fleurs. C'est un fleuriste, un grand fleuriste. Ce jardinier est un bon fleuriste. Il y a beaucoup de gens qui se piquent d'être fleuristes (Ac.1798-1878).
B.− Moderne
1. Rare. Jardinier(-ère) salarié(e) qui cultive les fleurs (par opposition à l'horticulteur, qui est établi à son compte). Les trains énormes et bruyants s'arrêtant au milieu des champs des fleuristes (Larbaud, Barnabooth,1913, p. 138).
2. Usuel. Celui, celle qui fait le commerce des fleurs. La fleuriste du théâtre, celle qui tient commerce sous le buste de Larroumet (Fargue, Piéton Paris,1939, p. 91).
II.− Emploi adj. en appos.
Jardin fleuriste. Jardin affecté à la culture des fleurs (p. oppos. au potager où l'on cultive les légumes et au jardin d'horticulture s'il s'agit de fleurs destinées à être vendues). Cf. Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 910 :
Des fenêtres qui donnent sur la rue Rousselet, la vue plonge dans les jardins de l'Hospice de Saint Jean-de-Dieu. Entre le potager et le jardin fleuriste, un religieux va lentement d'un bout à l'autre d'une longue allée, le visage penché sur son bréviaire. Green, Journal,1945, p. 256.
Jardinier fleuriste (supra B 1).Passés à côté de Windsor. Force jardiniers fleuristes (Michelet, Journal,1834, p. 130).
Ouvrière fleuriste ou absol. fleuriste. Ouvrière qui confectionne des fleurs artificielles. Minard s'était marié par amour avec une ouvrière fleuriste, fille d'un portier (Balzac, Employés,1837, p. 105).Cf. Rousset, Trav. pts matér., 1928, p. 80.
Prononc. et Orth. : [flœ ʀist], [flø-]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1658 « celui qui affectionne les fleurs, qui les cultive » (P. Morin, Remarques nécessaires pour la culture des fleurs, p. 149, Arveiller ds Mél. Gamillscheg (E.) 1968, p. 29). Dér. de fleur*; suff. -iste*. Fréq. abs. littér. : 170. Bbg. Gohin 1903, p. 233. − Quem. DDL t. 12.