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FILIAL, ALE, AUX, adj.
A.− Domaine de la parenté naturelle.Propre, relatif à un fils, une fille; qui caractérise le comportement, les sentiments d'un enfant à l'égard de ses parents. Amour, devoir, obéissance, piété, tendresse filial(e). Les vieilles familles où la tradition du respect filial s'est conservée (Dumas fils, Ami femmes,1864, II, 2, p. 104).Un être dévoré par une passion filiale, ayant concentré sur sa mère tout l'amour en puissance d'une âme ardente (Estaunié, Ascension M. Baslèvre,1919, p. 57).
B.− Domaine de la parenté morale, spirituelle, affective.Comme d'un fils.
[À propos d'un être humain placé sous la protection d'un maître, dévoué à une cause] Martinon ne le quitta plus [M. Dambreuse], devint son secrétaire et l'entoura de soins filiaux (Flaub., Éduc. sent.,t. 2, 1869, p. 126).Je dis qu'il faut faire du nouveau, et ne croyez pas que dans ces paroles il y ait une contradiction ou une espèce d'impiété filiale contre la Révolution française (Fondateurs 3eRépubl., Gambetta, 1870, p. 78).
En partic. [À propos d'un croyant à l'égard de Dieu, de l'Église] Notre père! ce cri filial touche le cœur de Dieu (Guérin, Journal,1835, p. 78).La providence paternelle de Dieu à l'égard des hommes et la confiance filiale de ceux-ci en la bonté infinie du père céleste (Théol. Cath. 14, 1 1939, p. 1017).
REM. 1.
Filialement, adv.D'une manière filiale. Cette France à laquelle j'ai toujours été si filialement attaché (Sainte-Beuve, Volupté,t. 2, 1834, p. 279).Portant à ses lèvres la main du général qu'elle baisa filialement (G. Leroux, Roul. tsar,1912, p. 14).
2.
Filialité, subst. fém.Caractère de ce qui est filial. C'est le sens de la paternité divine et de la filialité humaine (Weill, Judaïsme,1931, p. 221).La filialité est l'école du dévouement aux valeurs transcendantes (Mounier, Traité caract.,1946, p. 103).
Prononc. et Orth. : [filjal], masc. plur. [-o]. Ds Ac. 1718-1932. Pour Fér. 1768 et Fér. Crit. t. 2 1787, n'a pas de plur. masc. Pour Besch. 1845, ce plur. est filials. Il s'appuie sur l'usage de ,,la plupart des grammairiens``. Étymol. et Hist. 1419 amour filial (Ordonnances des rois de France de la troisième race, t. 12, p. 274). Empr. au b. lat. filialis « qui est le fait d'un enfant à l'égard de ses parents ». Fréq. abs. littér. : 194. Bbg. Gohin 1903, p. 271 (s.v. filialité).