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EXCIPER, verbe trans. indir.
A.− DR. Invoquer (un fait) pour en tirer une exception (cf. exception A 3). Exciper d'une longue prescription (Ac.) :
1. Si, dans une instance en réparation de délits, le prévenu excipe d'un droit de propriété ou tout autre droit réel, le tribunal saisi de la plainte statuera sur l'incident. Code pêche fluv.,1875, art. 59, p. 27.
B.− P. ext. Invoquer (quelque chose) pour se défendre. Le législateur ne peut exciper de son ignorance de l'ordre à établir en faveur de l'iniquité patente (Proudhon, Propriété?1840, p. 317).Ces fripons (...) excipent sans vergogne des justifications de la nature ou des excuses des circonstances, même si elles sont contradictoires (Camus, Chute,1956, p. 1515):
2. ... les bureaux, alliés comme larrons en foire quand il s'agit de faire casquer le contribuable, excipent de leur incompétence et se cachent les uns derrière les autres, sitôt qu'il est question de lui régler son dû... Courteline, Article 330,1900, p. 281.
Prononc. et Orth. : [εksipe] ou [e-]. Cf. é-1. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1. 1279 mai, dr. « alléguer une exception » exceper, repliker (Lett. d'Ed. I, Bretigny, LVI, B.N. ds Gdf. Compl.); 2. 1774 « se servir de quelque chose pour sa défense » (Beaumarchais, Mém. Goëzman, p. 149). Empr. au lat. class. excipere (ex « hors de » et capere « prendre ») « prendre de, tirer de »; terme de dr. « excepter, disposer par une clause spéciale; faire une réserve, une opposition, exciper de ». Fréq. abs. littér. : 13.