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ENTREMETS, subst. masc.
A.− Vieilli, au plur. Série de plats servis entre le rôti et le dessert :
... un énorme dindon de Crémieu faisait face à un très-beau brochet au bleu, le tout flanqué de six entremets obligés (salade non comprise), parmi lesquels se distinguait un ample macaroni au parmesan. Brillat-Savarin, Physiol. du goût,1825, p. 333.
B.− Mod. Plat sucré servi après le fromage et avant le dessert proprement dit. Après quoi les entremets : crème à la vanille, flanc au chocolat avec pointe de cannelle (Pesquidoux, Livre raison,1925, p. 117).
Rem. Certains des entremets (sens A) étaient sucrés. On ne mange guère les entremets sucrés que quand l'appétit naturel est déjà satisfait, et qu'il ne reste plus alors que cet autre appétit de luxe (Brillat-Sav., op. cit., p. 222). On les appelle des entremets de douceur. Ac. 1878 donne uniquement le sens A. Ac. 1932 ne donne que le sens B, par le biais d'un ex. qui n'est qu'un commentaire sur l'évolution sém. du mot. ,,L'entremets aujourd'hui est généralement un plat sucré``.
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃tʀ əmε]. Ds Ac. 1694-1932. Cf. entre-. Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 au fig. « divertissement, intermède » (M. de France, Lais, éd. J. Rychner, Lanval, 185); 2. a) début xiiies. « plat d'accompagnement servi entre les mets principaux » (Vengeance Raguidel, 315 ds T.-L.); b) 1668 spéc. « plat, gén. un mets délicat, servi en fin de repas avant le dessert » (La Fontaine, Vie d'Ésope, éd. Ad. Régnier, Œuvres, t. 1, p. 38). Composé de entre* et de mets*. Fréq. abs. littér. : 54. Bbg. Lew. 1960, p. 137.