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ENTORTILLEMENT, subst. masc.
A.− Action de s'entortiller. L'entortillement du câble autour de l'axe. Ceux qui donnent lieu au redressement ou à l'abaissement des étamines, des pédoncules, ou à l'entortillement des tiges sarmenteuses (Lamarck, Philos. zool.,t. 1, 1809, p. 388).
B.− P. méton. Ensemble de choses entortillées. L'entortillement des racines. Synon. enchevêtrement, entortillage.Les nez qui émergeaient des entortillements de laine étaient rouge viande (Magnane, Bête à concours,1941, p. 40):
... lequel [testicule] n'est lui-même qu'un peloton globuleux et serré, fait des entortillemens d'un seul vaisseau; ... Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 5, 1805, p. 192.
P. anal. Enchevêtrement. Tout ce que je demande, c'est qu'on ne me force pas d'admirer (...) les entortillements des vallées des Alpes (Chateaubr., Voy. Amér. et Ital., Voy. Clermont, t. 2, 1827, p. 319).
C.− Domaine abstr.Il y a dans tout ce qu'elles disent (...) un entortillement de raisons, qui fait que pour un peu on se sentirait coupable (Montherl., Port-Royal,1954, p. 1038).
Spéc. [En parlant d'un style] Embarras, circonlocution dans la présentation de quelque chose. Synon. entortillage.Je ne comprends guère les entortillements du « Moniteur » (Mérimée, Lettres Panizzi,1870, p. 215).Il en apprenait la rhétorique, (...) les entortillements de style, si flatteurs pour les dames (Zola, Page amour,1878, p. 956).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃tɔ ʀtijmɑ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Av. 1374 « raisonnement captieux » entortillements de paroles ([fausse attribution à Oresme] J. Daudin, Trad. des Rem. de fort. de Petr., Ars. 2671, fo8 rods Gdf. Compl.); 2. 1538 (Est. : Entortillement, comme d'ung serpent qui se plie en rond). Dér. du rad. de entortiller*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 12.